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Affrontements #FARDC-M23, situation confuse et tendue à #Kamanyola.
Les informations de ce matin sont contradictoires : certaines évoquent un contrôle partagé entre belligérants, d’autres un contrôle total par la coalition FARDC-Wazalendo.
certaines évoquent un contrôle partagé entre belligérants, d’autres un contrôle total par la coalition FARDC-Wazalendo et armée burundaise. Toutes confirment cependant de fortes détonations d’armes lourdes depuis les montagnes environnantes.
Conséquences humanitaires
Au moins sept morts et six blessés admis en structures sanitaires locales en 48 heures, selon la société civile,
Exode massif : certains civils fuient vers Bugarama au Rwanda), d’autres se terrent chez eux, paniqués,
Paralysie totale des activités : écoles et marchés fermés.
Ces affrontements illustrent la persistance du conflit dans le Sud-Kivu, avec impacts dévastateurs sur les populations civiles, déplorent des notables locaux.
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Des obus touchent une école publique à Walungu lors des combats M23-Wazalendo
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L’enquête ouverte à Bruxelles sur la “prédation” minière présumée du clan Tshisekedi s’intensifie : les magistrats belges exigent désormais les relevés de la première dame et de plusieurs membres de la famille présidentielle.
Le parquet fédéral belge n’a pas seulement enregistré la plainte visant des proches du président Félix Tshisekedi : il a, révèle ce jeudi Africa Intelligence, exigé d’accéder à l’historique complet des comptes bancaires de la première dame, Denise Nyakeru, ainsi que ceux des enfants et des frères du chef de l’État. Une décision marque un tournant majeur dans une enquête qui prend une dimension à la fois judiciaire, politique et diplomatique.
Déposée le 8 juillet dernier, la plainte à l’origine de cette procédure émane des avocats Bernard et Brieuc Maingain, mandatés par plusieurs ONG katangaises et quatre anciens dirigeants de la Gécamines. Ils accusent neuf membres du « clan Tshisekedi » — tous de nationalité belge — de « prédation » et de « pillage » des mines du Haut-Katanga et du Lualaba.
Les plaignants dénoncent des actes « de corruption, de détournement et de blanchiment » réalisés à travers la gestion opaque de plusieurs sites miniers stratégiques au sud de la RDC.
Pourquoi les comptes bancaires sont scrutés ?
La demande de consultation des relevés bancaires de la première dame et des proches directs du président s’inscrit dans le volet financier de l’enquête. Les enquêteurs belges cherchent à identifier d’éventuels circuits de blanchiment, flux sortants ou investissements réalisés à partir de fonds suspectés de provenir de l’exploitation minière.
Selon les révélations disponibles, les enquêteurs soupçonnent l’existence de mouvements financiers vers des juridictions offshore, des réinvestissements en Europe, et des opérations incompatibles avec les revenus déclarés de certains membres de la famille.
Un système familial contesté
La dénonciation vise un réseau supposé contrôler, directement ou via des sociétés écrans, une quinzaine de sites miniers. Pour les ONG katangaises, ces activités privées n’auraient été possibles qu’en raison des liens familiaux étroits avec la présidence, donnant accès à des informations privilégiées ou à des concessions stratégiques.
Les anciens directeurs de la Gécamines parlent d’une « mainmise » sur la sous-traitance minière, au détriment des intérêts publics.
Toutefois, les membres de la famille cités dans la plainte ont rejeté les accusations. Jacques Tshisekedi, frère du chef de l’État, a dénoncé des « allégations mensongères, infondées et diffamatoires », en dénonçant une « instrumentalisation politique » des ONG à l’origine du dossier.
Un contexte minier sous tension
Le Katanga demeure le cœur industriel de la RDC : cuivre, cobalt, lithium, germanium… Autant de minerais stratégiques dont la demande explose. Mais selon plusieurs rapports internationaux, une grande partie des revenus produits entre 2017 et 2024 — évalués à près de 129 milliards de dollars — n’aurait pas profité au Trésor public. L’affaire relance donc le débat sur l’opacité du secteur et sur les responsabilités politiques.
Une affaire potentiellement transnationale
La Belgique pourrait exercer sa compétence judiciaire en raison de la nationalité belge des personnes mises en cause. Les avocats des plaignants espèrent que cette enquête constitue le début d’un « front européen » contre la corruption transnationale liée aux ressources congolaises.
Dans la diaspora congolaise en Belgique, certains appellent déjà au gel préventif des avoirs de la famille Tshisekedi.
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Voici les 5 priorités du mandat de Félix Tshisekedi à la tête de la #CIRGL. C'était à l'issue de la cérémonie d'ouverture du 9ᵉ sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement, qui a eu lieu à Kinshasa, la capitale de la RDC, en présence de plusieurs chefs-d'État membres de cette organisation régionale.
Dans son discours d'acceptation et d'ouverture, Félix Tshisekedi a annoncé que son mandat à la tête de cette organisation régionale, sera celui des résultats, articulé autour de 5 priorités, qui sont :
- La réforme institutionnelle de la CIRGL ;
- Le rétablissement et la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales ;
- Le renforcement de la coopération judiciaire ;
- Le renforcement de la lutte contre l'exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles au travers d'un programme effectif de traçabilité des minerais ;
- L'intégration économique régionale.
Dans la foulée, Félix Tshisekedi a promis d'exercer cette responsabilité dans un esprit d'écoute, d'impartialité et d'efficacité en comptant sur l'appui de l'ensemble de ses pairs.
"Notre région reste confrontée à des défis que nous connaissons trop bien. Persistance des conflits et des actes d'agression, déplacement massif des populations, violences sexuelles, fragilité économique, déficit d'infrastructures transfrontalière, exploitation et commerce illicites des ressources naturelles. Ces maux ne sont pas une fatalité. Ils appellent volonté politique plus affirmée, une solidarité régionale renouvelée et une responsabilité réellement partagée", a déclaré le président Tshisekedi.
En outre, Félix Tshisekedi a insisté sur le fait qu'il est temps d'accélérer l'application intégrale du protocole de non-agression et de défense mutuelle à la coopération judiciaire, du pacte sur la stabilité, la sécurité et le développement de 2006. Il a souligné que ce pacte demeure le socle de la CIRGL.
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Dans une démarche de proximité, le VPM de la Défense Nationale Me Guy Kabombo Muadiamvita, accompagné du chef d'état-major général adjoint le Lieutenant-Général #YCHALIGONZA NDURU Jacques, se sont rendus également au centre d'entraînement BAHUMA, où il s'est prêté au même exercice.
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#Kinshasa : le gouvernement dément l’instauration d’une nouvelle taxe aéroportuaire de 30 dollars.
Face à l’ampleur de la controverse, un haut responsable du ministère de l’Intérieur joint par l’agence congolaise de presse (ACP) ce mardi 4 novembre qui a requis l’anonymat, a tenu à clarifier la situation. « Il n’y aura pas de taxe aéroportuaire supplémentaire de 30 dollars américains à payer par les voyageurs, en plus du Go Pass », a-t-il assuré.
Selon cet officiel, les informations circulant sur une prétendue nouvelle taxe sont « fausses et malveillantes », attribuées à « des ennemis de la République cherchant à semer la confusion et la méfiance envers les institutions ».
« Contrairement aux allégations diffusées, le gouvernement n’instaure aucune nouvelle taxe. Il s’agit d’une redevance sécuritaire, perçue par les compagnies aériennes opérant sous code IATA, et qui ne concerne pas les passagers des vols domestiques. Pour les voyageurs internationaux, aucun paiement supplémentaire ne sera exigé, cette redevance étant déjà intégrée dans le prix du billet d’avion », a précisé la source.
Cette redevance sécuritaire existe déjà, selon le ministère, dans les services tels que la Direction générale des migrations (DGM) ou la Régie des voies aériennes (RVA). La nouveauté réside uniquement dans le mode de gestion, désormais confié à une société digitale censée assurer « une meilleure traçabilité des fonds ».
« Ce système sera progressivement déployé dans les aéroports internationaux, les postes frontaliers et les ports », a ajouté le responsable gouvernemental.
Plusieurs observateurs estiment que la controverse découle avant tout d’un défaut de communication officielle. L’annonce de la collaboration avec une société digitale pour la perception de la redevance a été mal comprise par le public, certains y voyant l’introduction déguisée d’une nouvelle taxe.
Des associations de voyageurs et de défense des droits des consommateurs ont, de leur côté, demandé au gouvernement de publier un communiqué officiel pour dissiper les malentendus et détailler le mécanisme de cette redevance.
À l’entre temps, la polémique continue d’enfler sur les réseaux sociaux, où les internautes s’indignent ou ironisent sur la multiplication des frais administratifs et aéroportuaires en RDC, déjà jugés parmi les plus élevés de la région.
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Est de la RDC: la tension repart de plus belle entre Kinshasa et Kigali après la conférence de Paris.
Lors de la conférence de Paris sur la situation en RDC, ce 30 octobre, devant Emmanuel Macron et une soixantaine d’invités, parmi lesquels les médiateurs américain Massad Boulos et qatarien Mohamed Bin Mubarak Al-Khulaifi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a de nouveau accusé Kigali de soutenir, sur les plans logistique, financier et opérationnel, le mouvement armé AFC/M23, explique Patient Ligodi, présent lors de cette conférence.
Il a remis en avant la résolution 2773 de l’ONU, par laquelle le Conseil de sécurité condamne l’offensive menée par l’AFC/M23 avec le soutien de la Force de défense rwandaise, et exige leur retrait immédiat. « La résolution n’est pas une opinion diplomatique, c’est un impératif juridique et politique que chacun doit faire respecter », a déclaré le président congolais.
« Je souhaite que chaque partenaire ici présent, chaque État, chaque organisation s’engage à soutenir l’application effective de la résolution 2773, et appelle clairement et sans ambiguïté au retrait de l’AFC/M23 des zones qu’elle occupe et au retrait des forces étrangères non invitées du territoire congolais ».
Le Rwanda réagit vivement
Une prise de parole qui n’a pas été du goût du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, représentant de Paul Kagame. « Le déroulement de la conférence n’a pas été satisfaisant, surtout lorsque vous avez vu, pendant la cérémonie de clôture, qu’on a donné l’opportunité au président Tshisekedi de faire toutes ces accusations contre le Rwanda, au lieu de s'inscrire dans la logique de trouver des solutions à la crise humanitaire ».
Félix Tshisekedi a également visé directement l’AFC/M23, dénonçant les administrations parallèles mises en place par le mouvement rebelle. Les violations des droits humains, a-t-il prévenu, ne resteront pas impunies : des poursuites seront engagées contre leurs auteurs. Un ton offensif, dans un contexte délicat où les deux processus diplomatiques, à Washington et à Doha, peinent à avancer, alors que les affrontements ont repris sur le terrain.
Désaccord et blocages sur les questions humanitaires
Le président Emmanuel Macron a annoncé ce 30 octobre la réouverture prochaine de l’aéroport de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. L’aéroport est fermé depuis janvier, après la prise de la ville par les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par Kigali. Mais cette annonce a aussitôt suscité des réactions. L’AFC/M23 parle d’une initiative « inopportune », et Kigali estime que la question doit être discutée à Doha, pas à Paris. Alors, que faut-il comprendre de cette sortie du président français ? Et qu’est-ce qui est réellement faisable aujourd’hui pour reprendre les vols humanitaires ?
La question de l’aéroport de Goma est désormais un sujet très sensible. Elle sera au cœur des discussions dans les prochains jours, notamment à Doha, où les délégués de Kinshasa et de l’AFC/M23 poursuivent leurs échanges. De plus en plus, les diplomates s’accordent sur un point : la réouverture de l’aéroport ne se fera pas en quelques semaines, mais plutôt en plusieurs mois.
Plusieurs pistes envisagées
Pour l’instant, ce qui est envisagé, ce sont des mouvements aériens à caractère humanitaire, beaucoup plus légers : des vols d’hélicoptères, des avions de petite taille, voire des drones cargo à usage humanitaire. Dans les cercles diplomatiques, d’autres options circulent aussi : utiliser provisoirement la ville rwandaise voisine de Gisenyi, strictement pour les besoins humanitaires, ou encore l’aéroport de Bukavu, de l’autre côté du lac Kivu.
Mais aujourd’hui, la question est devenue plus politique que technique. L’AFC/M23 affirme qu’il n’y a plus d’urgence humanitaire dans les zones qu’elle contrôle. C’est là que la pression internationale entre en jeu, notamment celle des médiateurs américains et qatariens, comme l’a rappelé jeudi Emmanuel Macron.
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#RDC : Trois généraux de la Garde républicaine écartés pour suspicion de complot contre le président Tshisekedi
Une onde de choc secoue la hiérarchie militaire congolaise. Dans une correspondance confidentielle adressée au Chef d’État-Major général des FARDC dont une copie est parvenue à Voice of Congo la Direction des Renseignements de la Garde républicaine (GR) a décidé de mettre à la disposition de l’État-Major trois hauts gradés soupçonnés de liens avec un mouvement subversif visant à renverser le pouvoir en place.
Selon les informations contenues dans ce document, cette décision fait suite à un rapport jugé « explosif » signé par le général Amisi Kumba, plus connu sous le surnom de Tango Fort. Mandaté par la haute hiérarchie pour enquêter sur des soupçons de complot au sein de la GR, le général Amisi aurait identifié trois officiers supérieurs dont les agissements seraient jugés préoccupants.
Les noms cités dans le rapport sont ceux du général d’armée Christian Tshiwewe Songesa, ancien Chef d’État-Major de la Garde républicaine, du lieutenant-général Franck Buamunda Ntumba, Chef du matériel militaire, et du général de brigade Benjamin Katende Batubadila, commandant adjoint chargé des opérations et des renseignements de la GR.
D’après les conclusions du rapport, ces officiers auraient entretenu des « proximités suspectes » avec un mouvement subversif et conserveraient des « affinités compromettantes » pouvant nuire aux missions de la Garde républicaine, unité chargée de la sécurité rapprochée du Chef de l’État.
La Garde républicaine, longtemps considérée comme l’un des piliers les plus loyaux du pouvoir en RDC, se trouve ainsi confrontée à un épisode délicat qui soulève de nombreuses interrogations sur la cohésion et la confiance au sein des rangs militaires.
Cette affaire, qui mêle suspicion, loyauté et enjeux politiques, pourrait bien marquer un tournant décisif dans la recomposition silencieuse de l’appareil sécuritaire congolais.
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#RDC: La double fête marquant le 74ème anniversaire de la mort du prophète Simon Kimbangu et la naissance de l’actuel représentant légal de l’Église kimbanguiste, a été célébrée dimanche à Nkamba, territoire de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo Central, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, en présence de plusieurs autorités politico-administratives et des confessions religieuses.
« Le 12 octobre 1951 marque à la fois la mort du prophète Simon Kimbangu à Lubumbashi, ex-Élisabethville, dans l’actuel Haut-Katanga, et la naissance à Nkamba de son petit-fils, l’actuel représentant légal de l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son Envoyé spécial Simon Kimbangu, EJCSK », a déclaré Landu Ndombasi, directeur de cabinet du chef spirituel de l’église kimbanguiste.
De son côté, Jean-Pierre Lihau, vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, a déclaré : « Je suis venu à la rencontre d’une histoire de combat pour la liberté, l’égalité des races et la justice sociale. Le 12 octobre est une date historique. Il symbolise la naissance d’un autre Simon Kimbangu, que certains considèrent comme une réincarnation du Prophète. Un mystère qui reste à comprendre davantage».
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