#Tshopo : le Gouverneur a.i Didier Lomoyo convoqué à Kinshasa sur fond d’une « ferveur » pour Kabila


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#Lubero : 20 civils, dont 18 malades, massacrés par les #ADF à Byambwe.

Selon Samuel Kaheni, président de la société civile de Bapere, 18 des victimes étaient des malades alités dans une structure sanitaire locale. Les assaillants ont pris d’assaut le centre de santé, massacré les patients, pillé les installations avant d’y mettre le feu.

«L’ennemi a attaqué le centre hospitalier de Byambwe où il a tué les malades qui y étaient admis. On dénombre 18 malades et deux autres personnes calcinées dans des maisons », a-t-il déclaré, précisant que ce bilan reste provisoire.

D’après la même source, les rebelles, pourtant traqués loin de l’agglomération, ont réussi à déjouer la vigilance des FARDC et de l’UPDF, avant de se diriger vers Byambwe. Samuel Kaheni appelle à des offensives militaires soutenues pour mettre fin à la cruauté de ces assaillants.

« Ils étaient en provenance de Masayi, Maiba, puis Byambwe. Des offensives militaires sérieuses demeurent la seule solution à la barbarie de ces assaillants. C’est uniquement ainsi que les larmes de la population seront essuyées », a-t-il martelé.

Cette attaque s’ajoute à une longue série d’exactions enregistrées dans la région de Bapere. Malgré les multiples appels des communautés locales, les opérations d’envergure contre les ADF tardent toujours à se matérialiser sur le terrain.


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🔥 Changement de leadership à la #CIRGL !
Félix Tshisekedi prend officiellement la relève de l’Angolais João Lourenço à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

📍 Alors que Kinshasa accueille ce 15 novembre le 9ᵉ Sommet de la #CIRGL, la #RDC se place au centre des enjeux diplomatiques et sécuritaires de la région.

🇨🇩 Un moment stratégique pour renforcer la coopération, consolider la paix et affirmer la voix congolaise sur la scène régionale.


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Le président Israélien en visite de travail à Kinshasa. Il a été accueilli par son homologue congolais, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec des honneurs militaires.

Cette première visite du président Isaac Herzog en Afrique centrale s'inscrit dans la dynamique de renforcement de la coopération entre la RDC et l’Israël. Après un bref échange au salon présidentiel de l’aéroport, les deux chefs d’État ont pris la direction de la Cité de l’Union africaine, pour un tête-à-tête, suivi d’une réunion élargie à leurs délégations, avant une conférence de presse conjointe.

Les échanges attendus porteront sur divers secteurs d’intérêt commun, notamment la coopération politique et diplomatique, la sécurité, l’agriculture, les infrastructures ainsi que le numérique, des domaines dans lesquels l’expertise israélienne est reconnue sur la scène internationale.

Cette visite marque donc une étape supplémentaire dans la consolidation des relations diplomatiques entre la RDC et Israël. Elle intervient après plusieurs rencontres entre les deux dirigeants, notamment en 2021 à Jérusalem et en janvier dernier à Davos, en Suisse.

Par ce déplacement, le président Isaac Herzog réaffirme la volonté de son pays de renforcer sa présence et son partenariat avec la RDC, tandis que Kinshasa confirme sa position d’acteur engagé dans des alliances stratégiques en faveur de son développement.


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La Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a visité, ce jeudi 30 octobre, le Musée National de la RDC pour découvrir l’exposition « Mobutu, une vie, un destin », consacrée à l’ancien Président de la République, le Maréchal Mobutu Sese Seko. Cette visite, marquée par une forte charge symbolique, s’inscrit dans une démarche de reconnaissance du passé et de promotion du devoir de mémoire au service de l’unité nationale, rapporte la Primature.

Accueillie par Mobutu Nzanga, fils du défunt Chef de l’État, et entourée d’autres membres de la famille, la Cheffe du Gouvernement a parcouru les différentes sections de l’exposition retraçant la vie et le parcours politique de celui qui fut le fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR). Photographies, objets personnels et symboles du pouvoir de l’époque, dont le fauteuil en forme de trône et le siège léopard, ont offert un véritable voyage dans le temps, empreint d’émotion et de réflexion.

Face aux journalistes, la cheffe du gouvernement a livré un témoignage personnel sur la portée historique de cette exposition. « C’est un rappel historique pour moi. Je connais le Président de par l’histoire depuis que je suis née jusqu’à l’âge adulte. Toute mon enfance a été marquée par le Président Mobutu », a-t-elle confié avant d’ajouter : « On ne peut pas effacer l’histoire, parce que l’histoire est importante. Elle nous permet de nous rappeler et de voir comment avancer. Si on l’efface, on se perd».

La Première Ministre a souligné la nécessité d’une lecture constructive du passé, insistant sur les valeurs de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’unité nationale que symbolisait, selon elle, l’ancien dirigeant.

Cette visite s’inscrit dans la continuité d’une démarche mémorielle déjà amorcée par la Cheffe du Gouvernement, qui avait rencontré la veuve du Maréchal, Bobi Ladawa, à Rabat au Maroc, signe d’un intérêt sincère pour la préservation de l’histoire du pays.

Pour Mobutu Nzanga, initiateur de l’exposition, cette initiative vise avant tout à éduquer la jeunesse congolaise. « La meilleure façon de parler du Maréchal, c’est à travers les photos. Aucun texte ne peut mieux le décrire que ces images qui montrent les différentes facettes de sa personnalité », a-t-il expliqué. Devant l’engouement du public, notamment des écoles et des familles, l’exposition, initialement prévue jusqu’au 30 octobre, sera prolongée jusqu’au mois de décembre.

À travers cet événement, le Musée National et la famille Mobutu invitent les Congolais à revisiter leur histoire commune et à comprendre les leçons du passé. Cette démarche rejoint les objectifs du pilier 4 du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa, qui met un accent particulier sur la valorisation du patrimoine historique et culturel du pays. En redonnant sens à la mémoire collective, Judith Suminwa rappelle qu’on ne bâtit pas l’avenir sans connaître les fondations du passé.


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#RDC : Joseph Kabila condamné à payer 33 milliards $ de dommages et intérêts.

Ainsi, la Haute Cour militaire a condamné Joseph Kabila à la peine de mort pour homicide intentionnel ou meurtre, crime de guerre par viol, crime de guerre par torture, crime de guerre par attaques contre les biens protégés, apologie ou propagande des crimes de guerre, trahison, organisation d’un mouvement insurrectionnel, et à 15 ans de servitude pénale principale pour complot.

Faisant application de l’article 7 du Code pénal militaire, la plus haute juridiction militaire de la RDC a retenu la peine la plus lourde, soit la peine de mort. La Haute Cour militaire a reconnu Joseph Kabila coupable des actes commis par la coalition AFC/M23, en participation criminelle.

S’agissant de la réparation civile, la Haute Cour militaire a condamné Joseph Kabila à payer à la République démocratique du Congo des dommages et intérêts évalués à 29 milliards USD.

« Statuant sur les actions civiles, la Haute Cour militaire déclare les actions de l’ONG Défense des victimes de crime sans frontière (VCSF) et de l’ASBL Actions d’accompagnement des veuves, orphelins victimes de guerre (AVOVIG) irrecevables. Dit l’action civile de la province de l’Ituri recevable, mais non fondée. Dit les actions des parties civiles, à savoir la RDC et les provinces du Nord et du Sud-Kivu, recevables et fondées. En conséquence, condamne le prévenu au paiement des dommages et intérêts fixés de la manière suivante : 29 milliards USD à la partie civile RDC, répartis comme suit : pour le préjudice moral, 5 milliards USD ; pour le préjudice écologique, 5 milliards USD ; pour le manque à gagner, 5 milliards USD ; pour les dépenses engagées pour la défense, 9 milliards USD ; pour les destructions d’écoles et autres infrastructures, 5 milliards USD », a affirmé le premier président de la Haute Cour militaire.

Aux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, la Haute Cour militaire a ordonné à Joseph Kabila de payer à chacune 2 milliards USD de dommages et intérêts.

« Condamne également le prévenu au paiement des dommages et intérêts fixés à 2 milliards USD à la province du Nord-Kivu pour tous les préjudices subis, et à 2 milliards USD à la province du Sud-Kivu pour les mêmes préjudices. La Haute Cour condamne par ailleurs Joseph Kabila au paiement des frais d’instance, à tarifer par le greffier, payables dans un délai de 15 jours, ou à 6 mois de contrainte par corps en cas de non-paiement dans le délai imparti, et ordonne son arrestation immédiate », a souligné le président de cette juridiction.

Absent à toutes les audiences, Joseph Kabila a été condamné par défaut. En conséquence, cet arrêt n’est pas susceptible d’appel. Toutefois, lorsqu’un jugement ou un arrêt est rendu par défaut — c’est-à-dire en l’absence de l’accusé régulièrement cité mais non comparant —, la loi prévoit la voie de l’opposition.

Cette voie permet au condamné défaillant de demander que l’affaire soit rejugée contradictoirement devant la même juridiction. Le condamné défaillant dispose généralement de 15 jours à partir de la notification de l’arrêt ou de son arrestation pour introduire opposition (Code judiciaire militaire de la RDC, art. 151 et suivants).

Si l’opposition n’est pas exercée, l’arrêt par défaut devient définitif et exécutoire. Le condamné perd alors cette possibilité de recours ordinaire.

Notons que la Haute Cour militaire a par ailleurs prononcé l’arrestation immédiate de Joseph Kabila. Il appartiendra dès lors à l’Auditorat général de faire exécuter cette sentence, en cherchant à appréhender Joseph Kabila partout où il sera trouvé sur le territoire national.

Dans le cas où il se trouverait dans un pays entretenant des coopérations judiciaires avec la RDC, Joseph Kabila serait arrêté et transféré sur le territoire national pour purger sa peine.

Ce procès restera dans les annales de l’histoire en raison de son caractère inédit. Il servira aussi de cas d’école pour la jurisprudence africaine, car, depuis l’accession de la RDC à l’indépendance en 1960, c’est la première fois qu’un chef de l’État est traduit devant la justice.


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La #RDC prend les commandes du débat à l’Assemblée générale de l’ONU.

La République démocratique du Congo (RDC) a marqué les esprits ce mercredi à New York, lors de l’ouverture de la session matinale du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies. Pour la première fois, c’est la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, qui a dirigé les travaux au nom du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Selon la presse présidentielle, alors que le Chef de l’État prenait part en parallèle à une réunion de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, la cheffe de la diplomatie congolaise a assuré avec maîtrise la présidence des débats. Elle a coordonné les interventions de personnalités de premier plan, parmi lesquelles le roi Felipe VI d’Espagne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le prince Albert II de Monaco ou encore le président iranien Massoud Pezzeshkian.

Au-delà d’un simple geste protocolaire, cette séquence illustre une évolution symbolique : la RDC s’affirme comme un acteur crédible et respecté au sein de la plus grande enceinte multilatérale du monde. La confiance placée en une représentante congolaise reflète non seulement le rayonnement croissant du pays, mais aussi le leadership du président Tshisekedi dans la promotion des compétences féminines.

Cette étape intervient à la veille de l’entrée officielle de la RDC au Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent pour la période 2026-2027, consolidant ainsi sa voix dans les grandes décisions internationales en matière de paix et de sécurité.

En accédant dès cette année à la vice-présidence de la 80ᵉ Assemblée générale, Kinshasa bénéficie d’une tribune stratégique pour défendre ses priorités : le respect de la souveraineté nationale, la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et la promotion d’un multilatéralisme plus juste, souligne la même source.


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#RDC : « Nous ne pardonnons pas », Crispin Mbindule à #Kamerhe.

Dans son discours d’ouverture de la session de septembre, le président de l’Assemblée nationale a présenté publiquement ses excuses aux pétitionnaires. Mais pour Crispin Mbindule, l’un des initiateurs de la démarche, ces excuses ne suffisent pas.

« Monsieur Kamerhe a demandé pardon, il doit savoir que nous ne pardonnons pas. Nous poursuivons notre procédure législative », a-t-il déclaré à la presse après le dépôt officiel des pétitions visant à renverser le Bureau.

Les pétitions ont été déposées au Bureau du premier vice-président de l’Assemblée, Jean-Claude Tshilumbayi, en présence d’un huissier de justice chargé d’attester de la régularité de la procédure. Pendant ce temps, les bureaux du président Kamerhe étaient fermés à clé. Les initiateurs de la pétition affirment, en outre, leur intention de saisir la justice.

Selon plusieurs sources proches du dossier, plus de 250 signatures ont déjà été récoltées contre Vital Kamerhe. Le président de l’UNC est accusé d’« incompétence », de gestion opaque des ressources financières, de mépris de la situation sociale des députés et de blocage des moyens de contrôle parlementaire, selon les propos de Crispin Mbindule.

De son côté, Vital Kamerhe dit comprendre cette démarche, qu’il considère comme légitime dans un cadre démocratique. Pour lui, cette initiative illustre l’engagement des parlementaires à répondre aux attentes de la population.

Cependant, les députés pétitionnaires se montrent déterminés à aller jusqu’au bout, malgré l’appel du chef de l’État à une rentrée parlementaire apaisée, axée sur les priorités nationales. Cet appel avait été lancé depuis la Cité de l’Union africaine, lors d’une réunion internationale qu’il avait présidée au début de la semaine écoulée.

O. Fiston


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#RDC : Le gouvernement et l'#AFC-#M23 s'accordent sur un échange de prisonniers.

Cette annonce a été faite ce vendredi 12 septembre par Massad Boulos, conseiller principal du président des États-Unis pour l'Afrique, via son compte X (Twitter).

Selon lui, cette signature est une étape décisive pour la désescalade des hostilités et la promotion de la paix en #RDC.

« Nous saluons la signature du Mécanisme d'échange de prisonniers par le gouvernement de la République démocratique du Congo et l'AFC/M23, une étape décisive vers la désescalade des hostilités et la promotion de la paix dans l'est de la RDC », a-t-il écrit.

Massad Boulos a souligné que, dans le cadre de ce mécanisme, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) agira en tant qu'intermédiaire neutre pour faciliter l'identification, la vérification et la libération en toute sécurité des détenus des deux camps.

De plus, les États-Unis disent apprécier profondément le travail essentiel du #Qatar avec le #CICR dans ce processus et encouragent les parties à profiter de cette dynamique pour progresser davantage vers la conclusion d'un accord de paix définitif.


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#Ruzizi III : un barrage pour la paix ou un pari risqué dans les Grands Lacs ?


La construction du barrage hydroélectrique Ruzizi III, attendu depuis plus de vingt-cinq ans, semble enfin sur les rails. Prévue initialement pour avril, puis repoussée à juillet, la clôture des candidatures a de nouveau été retardée en raison de la reprise de la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en 2022 et, plus récemment, de la prise de Bukavu par le M23 en début d’année 2025, révèle ce mercredi Africa Intelligence.

Malgré ce contexte sécuritaire tendu, le projet reste au centre des enjeux géopolitiques régionaux. L’administration de l’ancien président américain Donald Trump l’avait inscrit dans son paquet de confidence building measures (CBM), visant à favoriser la consolidation de la paix entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir la rébellion du M23. Washington voit dans Ruzizi III un instrument de stabilisation susceptible d’attirer des investissements américains.

Cinq consortiums ont été présélectionnés pour la construction de l’ouvrage :
• Ozaltin-Summa, composé des groupes turcs Özaltin et Summa (réalisateur du Kigali Convention Center) ;
• Nurol-DL, coentreprise turco-coréenne ;
• Power China HFE, réunissant PowerChina Huadong et deux bureaux de Sinohydro ;
• Orascom-DEC, associant l’égyptien Orascom et le chinois Dongfang Electric Corp ;
• Limak-Mota Engil, qui rassemble le portugais Mota-Engil et le turc Limak.

Le financement repose sur un partenariat public-privé. Outre TotalEnergies, l’Aga Khan Fund for Economic Development (Akfed), via Industrial Promotion Services (IPS), figure parmi les principaux actionnaires du projet. Les trois pays concernés – Burundi, Rwanda et RDC – détiendront chacun 10 % du capital de Ruzizi III Energy, société chargée de piloter la construction.

Ce projet hydroélectrique est censé fournir une énergie stable et contribuer au développement économique de la région, tout en servant d’outil diplomatique pour rapprocher des États voisins en conflit. Reste à savoir si les conditions sécuritaires permettront le lancement effectif des travaux dans les délais annoncés.

Odon Bakumba


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