Sud-Kivu: Plusieurs élèves finalistes enlevés par le M23 à Fizi .

Ils sont au total 18 jeunes qui ont été enlevés par les rebelles du M23 lundi 02 Juin 2025, après des affrontements qui ont opposé ces rebelles aux miliciens Wazalendo à Fizi dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

D’après les défenseurs des droits humains qui ont alerté, parmi ces jeunes figurent des élèves finalistes qui ont raté la session préliminaire des examens d’État en cours. Ces élèves sont soupçonnés par les rebelles d’être des résistants Wazalendo. Ces derniers ont été emmenés dans une destination inconnue. Ces défenseurs des droits humains qui ont requis l’anonymat, exigent la libération de ces jeunes enlevés.

En représailles, les Wazalendo ont enlevé un couple proche des rebelles du M23 à Kamunyerere.

Cette situation se déroule dans un contexte où les élèves finalistes passent leurs épreuves préliminaires des examens d’État edition 2025. Les appels au retour de la paix et de la restauration de l’État se multiplient dans la zone.

Azarias Mokonzi


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Ce pays lui a tout donné et appris, et aujourd'hui c'est avec notre propre argent qu'il veut nous faire la guerre !


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Est de la RDC: le groupe armé M23 «tue, torture et fait disparaître de force des détenus», accuse l’ONG Amnesty.

« Nous avons documenté au moins quatre cas où des détenus étaient torturés par le M23, et ces quatre personnes sont mortes à la suite de ces tortures », souligne Christian Rumu, chargé de campagne à Amnesty International pour la région des Grands Lacs, suite à la publication d’un rapport de l’ONG sur les pratiques du groupe armé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un rapport publié ce 27 mai 2025, l’organisation de défense des droits humains affirme que « le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, tue, torture et fait disparaître de force des détenus, en prend certains en otage et les soumet à des conditions inhumaines dans des lieux de détention à Goma et Bukavu », respectivement chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans les zones occupées par le groupe politico-militaire AFC/M23, Amnesty international alerte sur des cas de torture et de mort dans les lieux de détention.

Dans un rapport publié ce 27 mai 2025, l’organisation de défense des droits humains affirme que « le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, tue, torture et fait disparaître de force des détenus, en prend certains en otage et les soumet à des conditions inhumaines dans des lieux de détention à Goma et Bukavu », respectivement chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
« Le M23 doit donner accès à ces sites »

Des actes qui violent le droit international humanitaire et sont susceptibles de constituer des crimes de guerre, toujours selon l’ONG. Christian Rumu, chargé de campagne à Amnesty International pour la région des Grands Lacs, souligne, au micro de notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi : « Nous avons documenté au moins quatre cas où des détenus étaient torturés par le M23. Et puis, ces quatre personnes sont mortes à la suite de ces tortures. Nous avons documenté des cas d'arrestations arbitraires. Des personnes ont été arrêtées sur la base d’accusation selon lesquelles ces personnes collaboraient avec le gouvernement ou collaboraient avec la société civile. Mais tout cela sans preuve. »

Il poursuit : « Les 18 personnes que nous avons interviewées pour ce travail, nous ont dépeintes des conditions très très difficiles : on leur a refusé de la nourriture, même de l'eau. Mais elles ont aussi décrit des conditions sanitaires qui étaient horribles.»

Christian Rumu conclut : « Nous sommes très alarmés par cette situation, parce que ces actes, qui constituent une violation grave du droit international humanitaire, et qui peuvent en fait constituer des crimes de guerre, se passent dans des conditions où il n’y a pas du tout de monitoring de ce qu’il se passe sur le terrain. Il faut absolument que le M23 donne accès aux moniteurs internationaux pour qu'ils puissent visiter ces sites. »


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Le chef du M23 vient de parler sans même dire un mot aux morts de l'est, ni condamner le M23.


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#Goma : les #M23 s’introduisent dans un hôpital et enlèvent 5 éléments FARDC sous traitement.

Les rebelles du M23 continuent de traquer les éléments de Forces Armées de la République peu importe le lieu et leur situation. Le cas de ce mardi, les rebelles se sont introduits dans l’hôpital Kyeshoro, en ville de Goma, à la recherche des « FARDC » où ils ont amené par force, cinq éléments #FARDC blessés et qui étaient pris en charge, pour une destination inconnu.

Selon plusieurs sources médicales et locales, les assaillants ont opéré dans le calme, sans qu’aucun tir ni acte de violence ne soit signalé sur les lieux.

« Les militaires du M23 sont arrivés tôt le matin de ce mardi à l’hôpital. Ils ont amené cinq malades, qui sont tous des éléments FARDC qui étaient pris en charge par l’hôpital. Il n’y a pas eu accrochage ni bruit à l’hôpital », indique une source locale dont nous raisons le nom.

Cette même source indique que les patients enlevés ont été conduits vers une destination inconnue. Jusque là l’identité de ces militaires enlevés, leur état de santé, ainsi que les circonstances exactes de l’opération restent inconnus jusqu’à maintenant.

Une nouvelle incursion des militaires du M23 dans un hôpital à Goma qui a mis dans un état de stress et d’inquiétude les patients et civils au tour de l’hôpital. Jusqu’à présent aucune réaction des autorités militaires n’a été faite, ni celle du gouvernement congolais.


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Agression rwandaise: la #LUCHA dénonce l’enlèvement d’un de ses militants et de centaines de jeunes par le #M23.

Dans un climat d’insécurité grandissante à Goma, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (#LUCHA) tire la sonnette d’alarme après l’enlèvement de son militant Aloys Bigirumwami, ce mardi 13 mai 2025. Ce dernier aurait été capturé, avec son jeune frère, par les rebelles du M23 appuyés, selon la LUCHA, par des éléments de l’armée rwandaise.

Selon l’organisation, Aloys Bigirumwami, déplacé depuis 2022 vers Rutshuru pour fuir les exactions du M23, faisait depuis plusieurs mois l’objet de menaces anonymes. « Notre camarade recevait déjà des messages d’intimidation et de menaces de la part du M23 », a indiqué la LUCHA dans un communiqué.

L’enlèvement d’Aloys s’inscrit dans une série d’enlèvements massifs perpétrés à Goma et Sake ces quatre derniers jours. La LUCHA fait état de plus d’une centaine de jeunes enlevés dans des opérations qualifiées de «chasses à l’homme», soupçonnées de viser le recrutement forcé et l’élimination d’opposants.

« Nous exprimons nos plus vives inquiétudes pour la sécurité de notre camarade et de tous les jeunes kidnappés. Ce type d’opérations a déjà conduit par le passé à des enrôlements forcés dans les rangs des rebelles ou à des assassinats ciblés de militants de la paix », déplore la LUCHA, dénonçant la terreur exercée contre la population civile non armée.

L’organisation met également en lumière l’impunité ambiante : « Chaque jour, des corps sans vie sont découverts ou des personnes sont exécutées, sans qu’aucune enquête sérieuse ne soit ouverte pour identifier ou poursuivre les auteurs ».

Pour la LUCHA, cette impunité alimente ce qu’elle qualifie de «véritable industrie de la mort», utilisée pour instaurer la peur, museler la société civile et cibler particulièrement les jeunes engagés.

Face à cette situation alarmante, le mouvement citoyen condamne fermement ces actes qu’il qualifie de barbares, et avertit : « Le M23 et ses complices seront tenus responsables de tout acte commis contre notre camarade ».

Enfin, la LUCHA lance un appel urgent à la communauté internationale afin qu’elle intervienne pour obtenir la libération des jeunes enlevés et mette fin aux atrocités commises contre la population civile à Goma et ses environs.


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Assassinat du Major Mustapha Diamba Okonda par le #M23/RDF . Le Major Mustapha Diamba Okonda, chef de service de la #DEMIAP à #Bunagana, a été capturé et assassiné par les terroristes du M23, appuyés par le #RDF.

Après la prise de contrôle de Goma par le M23, le Major, gravement malade, s’était réfugié chez des amis, conscient que sa vie était en danger.
Dans un ultime espoir de survie, il décide de fuir vers Beni, en passant par Rutshuru et Kiwandja. Mais à Rumangabo, il tombe entre les mains des terroristes.

Malgré son état de santé critique, les M23/RDF l’ont emprisonné sans aucun soin médical, refusant même le minimum de traitement, le laissant mourir à petit feu dans une cellule.
C’est comme ça qu’il est mort cette semaine


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#Goma : 5 corps sans vie découverts ce samedi, La découverte la plus choquante concerne deux jeunes hommes, âgés d’une trentaine d’années, retrouvés à proximité de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL). Le premier corps, gisant sur la chaussée près de la faculté de droit, portait des stigmates de torture effroyables avec des membres ligotés, un coup de marteau au front et un lacet kaki serré autour du cou. Un second corps, présentant les mêmes horribles similitudes, a été découvert non loin de là, derrière le campus Moise de l’ULPGL, près d’un motel du quartier Himbi.

L’horreur ne s’arrête pas là. Trois autres corps, dans un état de putréfaction avancée, ont été découverts dans un trou profond du quartier Kasika, à la limite de Mabanga Sud. La profondeur du trou a contraint la protection civile à procéder à leur inhumation sur place.
Parallèlement à ces découvertes macabres, d’autres actes de violence ont été signalés durant la même nuit.

Au quartier Mabanga Nord,Mme Nicole Kavira KavuNghera, pharmacienne, a été lâchement prise pour cible à la sortie de son officine. Des bandits à moto lui ont tiré dans les jambes. Son mari, qui l’accompagnait, a assisté impuissant à cette agression. Mme Kavira a été transportée d’urgence à l’hôpital Heal Africa pour recevoir les soins nécessaires.Toujours dans le même quartier, un certain Papa Augustin a été blessé à la tête par d’autres individus circulant également à moto.


Cependant, grâce à la vigilance des jeunes volontaires, appuyés par les militaires effectuant des rondes communautaires, deux bandits ont été appréhendés. Enfin, au quartier Lac Vert, des tentatives de vol ont été mises en échec grâce à la vigilance de la population, malgré les conditions météorologiques défavorables dues à la pluie.


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Anaelmarlon Luzayamo a dit :

🚨 URGENT - LA VÉRITÉ CACHÉE SUR LES DERNIERS COMBATS DE GOMA : 3 NOMS À NE JAMAIS OUBLIER (ILS ÉTAIENT TOUS KATANGAIS) 🇨🇩🔥

C’est la première fois que je parle publiquement de l’origine provinciale de nos officiers. Pourquoi ?

🟦🟥🟨Pour briser les idées reçues que ces sont des kasains qui combattent. Le Congo ne se protège pas par tribalisme, mais par patriotisme. Goma a tenu debout grâce à des hommes dont le sang venait du Katanga, et pourtant, ils ont résisté pour une ville où l’on parle swahili, pas tshiluba. Ils ont défendu chaque mètre de sol comme s’il s’agissait de Likasi ou de Kolwezi.

Mais l’histoire, elle, est brutale.

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LA FUITE QUI A CHANGÉ LE COURS DE LA GUERRE : GENERAL PAPY LEPEMBE MABENZO ABANDONNE LE FRONT 🏃‍♂️💣

Tout commence fin janvier 2025, sur le front avancé de Sake. Le Général Papy Lepembe Mabenzo, responsable du maintien de cette ligne cruciale, abandonne le poste.

🟦🟥🟨 Résultat : les troupes de la SADC cessent les combats. Les généraux congolais présents à Goma fuient la ville dans la nuit, laissant la porte grande ouverte aux forces spéciales rwandaises (RDF). Le chaos s’installe.

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L’ARRIVÉE NOCTURNE DU GÉNÉRAL-MAJOR ANTOINE BIANGOLO POUR SAUVER LA VILLE🌙🚁

Face à la débâcle, le Général Pacifique Masunzu envoie en urgence son adjoint chargé des opérations, le Général-Major Antoine Biangolo, pour tenter de reprendre la situation en main. Il arrive de nuit à Goma, trouve une armée désorganisée, sans commandement clair, et des troupes méfiantes, qui ne le connaissent pas. Impossible de redresser la barre.

🟦🟥🟨 Mais pendant que les étoiles s’éteignent, trois hommes vont rallumer la flamme.

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LES TROIS HÉROS : KABWE, KALAMBA ET KASONGO PRENNENT LE RELAIS 💥🛡️

Ce sont des noms que les Congolais devraient retenir comme ceux des martyrs d’un Goma abandonné.

➡️ Major Peter Kabwe : Katangais
➡️ Major Mike Kalamba: Katangais aussi
➡️ Capitaine Bernard Kasongo (RIP) - Muluba-Kat : (Commandant Ségond de la garde républicaine de Goma et charger de la protection de l’aéroport)

Le 30 août 2023, ils avaient été arrêtés, accusés à tort dans l’affaire tragique de l’église noire de Goma (Wazalendo).

🟦🟥🟨 Leurs détracteurs réclamaient la peine de mort, manipulés par une opération d’intoxication montée par l’ennemi. Aujourd’hui, l’histoire leur donne raison : ils étaient de vrais patriotes. Tous les trois Katangais, et tous prêts à mourir pour une ville que beaucoup avaient déjà livrée.

Aujourd'hui Colonel Mike Mikombe est en prison , nous demandons au president @fatshi13
@FelixUdps
de le faire sortir ces vaillants colonel. (Amnisty qui crie contre eux mais ne font rien contre le Rwanda ).

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L’ORGANISATION DE LA DÉFENSE DE GOMA 🏰⚔️

Avec une rapidité inouïe, les trois officiers prennent les choses en main :

➡️ Major Peter Kabwe Ngandu: Défense de Mont Goma
➡️ Major Mike Kalamba : Commandement de l’aéroport
➡️ Capitaine Bernard Kasongo : Sécurisation de la RTNC et du Gouvernorat

🟦🟥🟨 Ils ont mis en place une résistance farouche avec les moyens du bord. Et quand les Rwandais sont entrés dans la ville, ils ne s’attendaient pas à faire face à des hommes déterminés à mourir pour leur drapeau.

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LE MARTYRE DU CAPITAINE KASONGO 😢🩸

Lorsque les RDF lancent l'assaut sur la RTNC et le Gouvernorat, ils cherchent à frapper le cœur symbolique du pouvoir. Kasongo tient le poste jusqu’à l’épuisement total de ses munitions. Il tente de se réfugier à la base de la MONUSCO, mais il n’y a plus de place. Il revient vers la RTNC, pris au piège.

🟦🟥🟨 Les forces spéciales rwandaises le capturent. Elles refusent de lui accorder une mort militaire. Il sera lapidé à mort , oui, lapidé, au 21e siècle, par ceux qui osent se dire "libérateurs".

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UNE RÉSISTANCE JUSQU’AU BOUT 🩷💣

Major Kabwe poursuit la résistance dans Mont Goma, sans ravitaillement, sans munitions, sans commandement centralisé. Il finit par se réfugier à la MONUSCO. Les RDF le chercheront partout. Aujourd’hui, il est en sécurité au Kongo Central.

🟦🟥🟨 Le Major Kalamba, quant à lui, tient trois jours entiers à l’aéroport, encerclé. C’est lui et ses hommes qui ont lancé le fameux cri devenu viral :

« Patrie ou la mort ! »
« Les Rwandais pensent que nous sommes leur femmes et qu'ils viennent nous b#.. ! »

Des mots devenus symbole. Mais derrière ces cris, des morts. Des frères tombés. Le petit frère de mon meilleur ami en faisait partie.

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UNE LEÇON DE PATRIOTISME 🇨🇩❤️

La majorité des militaires morts pour Goma venaient de Kinshasa et du Kasaï. Ils ne parlaient ni swahili.

🟦🟥🟨 Ils parlaient lingala et tshiluba. Mais leur sang s’est mêlé à la terre volcanique du Nord-Kivu. Ce n’est pas leur langue qui les a poussés à se battre. C’est leur foi en la patrie.

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ET SI ON AVAIT LAISSÉ LA MAIN À CEUX QUI AIMENT CE PAYS ? 🤔

🟦🟥🟨 Si les opérations avaient été confiées à Kabwe, Kalamba et Kasongo dès le départ, sans trahisons, sans calculs, sans désertion, alors peut-être que Goma ne serait pas tombée.

Peut-être que cette ville, qui a résisté bien plus que ce que Kigali avait prévu, serait encore libre.

Mais l’histoire ne pardonne pas les lâches, et elle n’oubliera jamais les braves.


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#RDC #GOMA #SOUS_OCCUPATION : Une ville en détresse

Depuis fin janvier, la ville de Goma est sous contrôle de la rébellion #afcongo
/ #M23_ARC
. Une occupation qui rime avec peur, violence et souffrance pour la population.

Avec les cambriolages, assassinats, taxation abusive, enrôlements forcés : les nuits sont devenues cauchemardesques. Une famille décimée dans la nuit du 13 avril, un pasteur violemment agressé… personne n’est à l’abri. Des vidéos virales montrent des jeunes fouettés publiquement. Des témoignages glaçants parlent d’humiliations et de terreur au quotidien.

Les banques fermées, prix qui flambent, impôts multipliés. Une simple taxe au marché est passée de 500 FC à 2 000 FC.

Les travaux forcé dit #Salongo obligatoire chaque samedi. Interdiction de circuler entre 6h et 11h. Même pour traverser la frontière, il faut une preuve de participation.

Tirs, affrontements, morts : plus de 50 personnes ont péri lors de récents combats à #Mugunga. L’insécurité est constante. La peur est devenue le quotidien des habitants.

#Guerre_du_M23_dans_le_Kivu #StopAuxViolences #JusticePourGoma


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