Au moins 40 civils ont été tués en une semaine dans la chefferie de #Bwito, territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, lors de violences attribuées aux rebelles du #M23-AFC, selon la Nouvelle Société Civile Congolaise (#NSCC) locale.

Dans un communiqué de presse consulté ce vendredi 27 décembre 2025 par La Prunelle #RDC, cette structure citoyenne précise que les victimes appartenaient aux groupes #Tongo, Bukombo et Bambo, épicentres des récentes exactions.

Outre ces pertes en vies humaines, la Nouvelle Société Civile Congolaise de Bwito dénonce de graves violations des droits humains, notamment des violences sexuelles, des actes de torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux populations civiles.

Face à cette dégradation persistante de la sécurité, la société civile locale rapporte que les habitants vivent dans un climat de peur constante, privés de leurs droits fondamentaux, sans assistance humanitaire ni protection adéquate. Elle indique également que plusieurs familles ont déjà fui leurs villages pour se réfugier dans des zones perçues comme plus sûres.

Devant cette situation alarmante, la Nouvelle Société Civile Congolaise de Bwito exige la fin immédiate des violences contre les civils et appelle les autorités congolaises et la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour assurer la protection de la population dans cette région du pays.


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#RDC : le journaliste Honneur-David Safari porté disparu à Bukavu.

Le journaliste Honneur-David Safari, rédacteur en chef du média en ligne LaPrunelle RDC, est porté disparu à Bukavu depuis le dimanche 28 décembre 2025, aux environs de 18h30, selon des sources locales concordantes.

D’après les mêmes sources, le journaliste se trouvait à moto lorsqu’il a envoyé un dernier message à son épouse, dans lequel il disait avoir « l’impression d’être suivi par des inconnus ». Depuis cet instant, plus aucun contact n’a pu être établi.

Malgré les recherches engagées par sa famille, ses proches et ses confrères, aucune nouvelle de Honneur-David Safari n’a, à ce stade, été obtenue.

Cette disparition suscite une vive inquiétude au sein de la profession, dans un contexte marqué par une insécurité persistante, en particulier dans les zones sous contrôle des rebelles du M23.

Elle intervient quelques semaines après le meurtre du journaliste Thierry Banga Lola à Bunia, ravivant les préoccupations sur la sécurité des professionnels des médias et relançant le débat sur l’effectivité de la liberté de la presse en République démocratique du #Congo.

Merveilles Kiro


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#Bukavu: un mort lors d’une marche forcée pour soutenir l’occupation de Paul Kagame Rwandais.
Une vive tension s’observe en ce moment dans la ville de Bukavu


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#RDC : 289 civils tués en novembre, le #M23 et les #ADF intensifient les #violences (#rapport #Ebuteli)



Sur les 226 incidents recensés dans les provinces du Sud-Kivu (109), du Nord-Kivu (100) et de l’Ituri (17), le territoire de Lubero reste le plus touché, avec 121 civils tués, dont 22 femmes. Les ADF, affiliés à l’État islamique, sont responsables de la majorité de ces morts, perpétrant massacres, pillages et enlèvements. Dans le territoire d’Aru, des civils continuent de perdre la vie à cause d’homicides commis par des individus non identifiés, alors que les milices CRP, Codeco et Zaïre ont réduit leurs attaques dans les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu.

Les ADF ont multiplié les attaques, notamment le 14 novembre au village de Byambwe, dans la chefferie de Baswagha, où 29 civils ont été tués, dont 18 à l’arme blanche dans une structure sanitaire incendiée. Entre le 18 et le 24 novembre, quinze attaques ont été enregistrées dans cette chefferie, provoquant des déplacements massifs vers Butembo, Musienene et Kirumba.

L’AFC/M23 a poursuivi son expansion dans le Sud-Kivu, prenant le contrôle de plusieurs villages, dont Maimingi, Nyombe, Kilungutwe, Muduhwo, Butondo, Kalama et Kasika, dernier verrou du chef-lieu du territoire de Mwenga. Ces avancées ont été accompagnées d’exactions contre des civils, notamment l’exécution de dix personnes à Mwanda, Kabare.

À Uvira et Mwenga, les groupes Wazalendo et autres milices loyalistes ont également commis des violences contre les civils et les FARDC, faisant au moins dix morts. L’absence d’une chaîne de commandement unique et l’indiscipline compliquent la protection des populations.

Le Baromètre sécuritaire du Kivu, développé par Ebuteli depuis 2017, documente et cartographie les incidents de violence dans l’est de la RDC. Ce rapport de novembre 2025 a été financé par le Département fédéral Suisse des affaires étrangères et la Bridgeway Foundation, et relève de la seule responsabilité d’Ebuteli.


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#RDC🇨🇩: des tueries signalées à la première nuit après l’occupation officielle de la ville d’Uvira par les rebelles du #M23/RDF.

Selon les témoins, les jeunes sont assimilés aux Wazalendo et sont exécutés sans aucune forme de procès.


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Sud-Kivu : Denis Mukwege dénonce l’exécution d’au moins 22 civils par le #M23.

La terreur continue de s’abattre sur le Sud-Kivu, particulièrement dans les zones sous contrôle des rebelles du M23. La situation s’est encore aggravée avec l’exécution sommaire d’au moins 22 personnes, dénoncée par le Dr Denis Mukwege, figure de proue de la société civile et notable de la région.

Selon lui, ce massacre serait une représaille après des affrontements ayant opposé des groupes d’autodéfense locaux au M23/RDF. « Ces jeunes hommes, d’abord arrêtés, ont ensuite été exécutés par les éléments du M23. Parallèlement, filles, garçons, mères ou pères subissent quotidiennement des sévices corporels en plein jour. Certains succombent à leurs blessures, dans ce qui s’apparente à un nouveau royaume négrier en Afrique, dont Kigali tient les commandes », alerte le prix Nobel de la paix.

Les violences ne se limitent pas à ces exécutions. Une structure médicale a également été prise pour cible. « Le centre de santé Chahoboka/Katana a été attaqué par les éléments du M23, tuant un patient et deux gardes-malades vers 22 h. Attaquer une structure médicale constitue une violation grave du droit international humanitaire et un crime de guerre », rappelle Mukwege.

Face à cette détresse, le « réparateur des femmes » appelle à une mobilisation urgente : « Si le monde a décidé de garder le silence, l’Afrique ne doit pas rester indifférente face aux atrocités commises et à la traite négrière dans l’Est de la #RDC depuis trois décennies. »


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#Katana : huit civils massacrés, les #FARDC accusent le #M23/RDF de violer les accords de Doha et de Washington.


Selon l’armée congolaise, cette nouvelle incursion armée s’inscrit dans une série de violations graves des droits humains et d’attaques meurtrières ciblant les civils dans l’Est du pays. Les FARDC dénoncent également des transgressions répétées du cessez-le-feu prévu dans les accords de Doha et de Washington, signés sous la médiation conjointe des États-Unis et du Qatar.

Dans son communiqué, l’état-major accuse Kigali de poursuivre un « appui actif » aux offensives du M23, désormais étendues à la fois au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Ces opérations simultanées viseraient non seulement les positions militaires congolaises, mais aussi des localités habitées, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans la région.

Face à cette escalade, l’armée congolaise affirme maintenir une posture défensive, estimant agir dans le cadre de la protection de l’intégrité territoriale de la RDC et de la sauvegarde des populations civiles prises dans les hostilités. Elle a par ailleurs adressé ses condoléances aux familles des huit victimes de Katana et exprimé sa solidarité avec les communautés endeuillées.

Kinshasa appelle la communauté internationale, ainsi que les médiateurs américains et qataris, à constater et condamner cette nouvelle violation du cessez-le-feu. Le gouvernement congolais dit attendre une réaction ferme des partenaires régionaux et internationaux face à ce qu’il qualifie d’« escalade planifiée » dans l’Est du pays.


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Situation critique à Walungu : au moins 112 civils tués en 8 mois lors des combats #M23-Wazalendo, selon la société civile locale. Elle rapporte aussi des viols de femmes et des pillages à grande échelle.

Ces violences, documentées dans plusieurs groupements tels que Kaniola, Mulamba, Tubimbi, Kamisimbi et Nyangezi, sont accompagnées de graves violations des droits humains, notamment des viols de femmes et des pillages à grande échelle, selon le collectif.

Le rapport souligne également le cas récent de deux membres d’une même famille arrêtés dans le groupement de Kaniola le 20 novembre, lors d’affrontements entre les combattants Wazalendo et les rebelles du M23. Le collectif appelle à leur libération immédiate, leurs familles n’ayant plus de nouvelles depuis leur arrestation.


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Accord-cadre de Doha : le gouvernement salue une avancée majeure pour la paix dans l’Est.

D’après le communiqué du gouvernement signé par son porte-parole, Patrick Muyaya, cet accord établit les fondements d’un processus devant aboutir à la cessation des hostilités, au retour de l’autorité de l’État et à la restauration d’une stabilité durable dans les zones affectées par les conflits. Le Gouvernement souligne que la paix, la sécurité et la dignité du peuple congolais restent au cœur de sa démarche.

Dans ce nouveau cadre, le gouvernement réaffirme la priorité accordée à la protection des civils, notamment les femmes, les enfants et les personnes déplacées internes. Les protocoles dérivés de l’Accord-cadre prévoient la sécurisation des corridors humanitaires, la facilitation de l’accès des acteurs humanitaires ainsi que des interventions urgentes pour répondre aux besoins vitaux des communautés affectées.

Huit protocoles pour répondre à l’ensemble de la crise

L’Accord-cadre de Doha s’articule autour de huit protocoles couvrant les principales dimensions de la crise à l’Est :

Mécanisme de libération des prisonniers, signé le 14 septembre 2025 ;
Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, signé le 14 octobre 2025 ;
Accès humanitaire et protection judiciaire ;
Restauration de l’autorité de l’État, réformes et gouvernance participative ;
Arrangements sécuritaires intérimaires et DDR ;
Identité, citoyenneté, retour et réinstallation des réfugiés et déplacés ;
Relance économique et services sociaux ;
Justice, vérité et réconciliation.

Les six protocoles restant — hors ceux déjà signés concernant la libération des prisonniers et la surveillance du cessez-le-feu — feront l’objet de discussions dans les deux semaines suivant la signature de l’accord. Ces échanges viseront à définir les modalités techniques, les calendriers d’exécution et les engagements précis des différentes parties.

Une étape décisive sans place pour le statu quo

Le Gouvernement insiste : aucun statu quo n’est acceptable dans la quête d’une paix durable.

Le processus lancé à Doha doit produire dans les plus brefs délais des changements concrets et mesurables pour les populations touchées par les violences.

L’exécutif congolais exprime sa profonde gratitude à l’État du Qatar pour son rôle actif dans la facilitation du processus, ainsi qu’aux États-Unis, à l’Union africaine et au médiateur désigné, Faure Gnassingbé, pour leur appui diplomatique.

Réaffirmant sa détermination à œuvrer pour la paix, la sécurité et la prospérité du peuple congolais, le Gouvernement assure qu’il continuera de travailler dans un esprit de dialogue, de responsabilité et de réconciliation nationale afin de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays.

Il appelle enfin la population à demeurer sereine, vigilante et mobilisée autour des efforts impulsés par le Président de la République, Félix Tshisekedi pour ramener la paix dans l’Est.


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#RDC 🇨🇩: La société civile africaine et la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, reconnaissent officiellement le génocide commis sur le sol congolais.


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