Deux jeunes frères abattus à bout portant par des hommes armés à #Goma. Selon des sources locales, ils revenaient du travail à bord de leur véhicule quand quatre hommes armés sur deux motos ont surgi et ouvert le feu.


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#Goma : 2 morts et des blessés dans une fusillade à Kyeshero. Selon des sources sur place, la fusillade est intervenue dans les parages du terrain SOTRAKI où des bandits armés, à bord d'une moto, ont braqué une boutique et ont fait usage de tirs de sommation pour se frayer le chemin.

Les mêmes sources rapportent que lors de la fusillade, deux personnes ont perdu la vie sur place alors que les deux autres blessées grièvement ont été conduites dans une structure sanitaire de la place pour les premiers soins.

Dans un bulletin hebdomadaire sur les cas d'insécurité répertoriés à Goma au Nord-Kivu, les conseils communaux des jeunes de Goma et Karisimbi ont alerté sur une hausse remarquable des cas de tueries, cambriolages, braquages et kidnappings dans la ville actuellement contrôlée par le #M23/AFC.


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#ALAUNE #SÉCURITÉ | Assassinat de Wilondja Fiston : #Kinshasa condamne fermement les exactions de l’AFC/#M23 contre la liberté de la presse.

Dans un communiqué publié ce mercredi 6 août 2025, le gouvernement de la République Démocratique du #Congo, par le biais du ministère de la Communication et Médias, a condamné avec la plus grande fermeté l’assassinat du journaliste Wilondja Mazambi Fiston. Selon Kinshasa, ce meurtre s’inscrit dans une série de violations graves visant à museler la presse dans les zones occupées par les rebelles de l’AFC-M23.

«Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a appris, avec consternation, le meurtre dans des conditions effroyables de Monsieur Wilondja Mazambi Fiston, journaliste au service de la Centrale de Monitoring des Médias de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), survenu à Bukavu, une zone du territoire national sous occupation », peut-on lire dans le communiqué officiel.

Le gouvernement dénonce une situation alarmante marquée par des menaces, des enlèvements, des assassinats ciblés de journalistes et l’interdiction systématique faite aux structures professionnelles d’exercer librement.

Il présente ses condoléances à la famille du journaliste et rappelle que tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont rigoureusement documentés. Le gouvernement assure que les auteurs de ce crime seront identifiés, poursuivis en justice et punis conformément à la loi.

Dans cette perspective, Kinshasa réaffirme sa volonté de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et de garantir, partout, la sécurité des journalistes ainsi que le plein exercice de la liberté de la presse.

Parallèlement à la réaction du gouvernement, l’organisation Journaliste en danger (JED) a exprimé sa vive indignation et a exhorté les responsables politiques et militaires de l’AFC/M23 à faire toute la lumière sur les circonstances de cet assassinat, qui ne semble pas relever d’un simple cas d’insécurité mais bien d’une exécution ciblée dans une zone en conflit.

Selon les témoignages recueillis, Wilondja Mazambi Fiston, un jeune journaliste d’une trentaine d’années, a été enlevé puis atrocement torturé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 août à Bukavu, par un individu identifié comme membre du mouvement AFC-M23. Il travaillait au sein de la Centrale de Monitoring des Médias, un programme de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) chargé du suivi de l’éthique et de la déontologie dans les médias.


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##SÉCURITÉ | Agression Rwandaise : l’ONU accuse le #M23 d’avoir tué au moins 169 agriculteurs congolais à #Rutshuru


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Sept mois déjà que la ville de #Goma vit au rythme imposé par les armes. Depuis son occupation par les rebelles du #M23, soutenus par le Rwanda selon les autorités congolaises, la capitale provinciale du Nord-Kivu est plongée dans un climat de terreur, de violence et d’anarchie silencieuse.

Sur les hauteurs volcaniques de la ville, les drapeaux ont changé, mais la souffrance reste la même. Les rues de Goma, autrefois animées par les klaxons des taxis-bus et les cris des marchands, résonnent désormais du silence pesant d’une population sous occupation. « On ne libère pas un peuple en l’exterminant », murmure un habitant, le regard fuyant, sous condition d’anonymat. « Ce qu’ils appellent libération, pour nous, c’est l’asservissement. »

Une administration par la force

Malgré les accords signés à Washington entre la RDC et le Rwanda, aucun retrait n’a été observé sur le terrain. Goma reste sous le contrôle politique et militaire des rebelles, une présence que rejette ouvertement la majorité de la population.

Dans les quartiers périphériques comme Majengo ou Kyeshero, la peur ne dort jamais. Les témoignages évoquent des enlèvements fréquents, des enrôlements forcés de jeunes, et des familles décimées. Les patrouilles armées du M23 ne rassurent personne. « Ils font la loi, imposent des taxes, nous réduisent au silence », confie un avocat local. « On taxe tout : maisons, véhicules, marchés… comme si la guerre ne suffisait pas, ils nous appauvrissent jusqu’à l’os. »

Une justice qui s’effondre

Privés de tribunaux fonctionnels, les habitants n’ont plus que leurs bourreaux comme interlocuteurs pour régler les conflits. Un simple différend devient parfois une condamnation à mort. « Ici, accuser quelqu’un d’être un Wazalendo, c’est lui signer son arrêt de mort », confie une femme dont le frère a disparu après une fausse dénonciation.

Les rebelles imposent leur propre loi. Les règlements de comptes se règlent à coups de matraques, de crosse de fusil ou de courroie de moteur. « Le droit n’existe plus. Goma est devenu un endroit où chacun a peur de l’autre », souffle un commerçant. « Même nos disputes de famille deviennent des affaires militaires. »

Les cachots de la terreur

Au pied du mont Goma, entre deux antennes de téléphonie, se cache l’un des nombreux centres de détention tenus par les rebelles. Un ancien détenu, aujourd’hui en fuite, décrit l’enfer : cellules étroites, tortures quotidiennes, absence totale de soins ou de justice. « J’ai vu un homme mourir après avoir reçu un coup de marteau dans les côtes. Ils tuent et enterrent les gens en silence, dans des fosses communes. »

Ces pratiques sont confirmées par un rapport d’Amnesty International, publié en mai dernier. L’organisation dénonce des détentions arbitraires, des cellules surpeuplées, et des actes de torture d’une violence extrême. Sur 18 détenus interrogés, huit ont vu leurs codétenus mourir, faute de soins ou sous les coups.

« Le M23 punit avec brutalité ceux qu’il considère comme des opposants et intimide les autres, de sorte que personne n’ose le contester », résume Tigere Chagutah, directeur régional d’Amnesty pour l’Afrique de l’Est et australe.

Une population abandonnée

Pendant ce temps, la population se sent abandonnée. Aucun signe d’un retour imminent de l’autorité congolaise, aucune mesure concrète de soutien aux victimes. « Ce n’est pas notre guerre », s’indigne un habitant. « Ils veulent nos terres, ils veulent le pouvoir. Mais qu’ils arrêtent de mentir en disant qu’ils nous représentent. Nous ne leur avons rien demandé. »

La ville compte aujourd’hui plusieurs sites de détention clandestins, identifiés à Goma comme à Bukavu : le bureau de l’ANR surnommé Chien Méchant, le complexe P2, l’Assemblée provinciale, ou encore des camps improvisés à Kanyarucinya. À Bukavu, le quartier Bagira abrite aussi des lieux de détention similaires.

Dans cette Goma aux allures de ville fantôme, les cris étouffés résonnent à travers les collines volcaniques. Les regards se croisent sans confiance. Et les habitants, pris en étau entre les armes et l’indifférence, ne réclament qu’une seule chose : qu’on les entende enfin.


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#Goma : plus de 10 morts enregistrés entre le 03 et le 23 juillet (Rapport)

Le rapport "Hebdo Goma+" des conseils communaux de la jeunesse de Goma, Nyiragongo et Rutshuru dresse un tableau sombre de la situation sécuritaire dans la ville de Goma. Ce document, couvrant la période du 3 au 25 juillet, trace une détérioration de la situation, contredisant les affirmations des autorités locales du M23-AFC sur un retour au calme.

Le rapport révèle qu'au moins dix personnes ont perdu la vie en raison de l'insécurité, tandis que plus de 65 domiciles ont été cambriolés par des bandits armés. Au-delà de ces chiffres, les jeunes rapporteurs dénoncent d'autres formes de violence qui pèsent lourdement sur la population, notamment les arrestations arbitraires de jeunes lors d'opérations de bouclage et l'imposition de taxes jugées exorbitantes par les administrations en place.

La semaine dernière, l'activité du marché central de Virunga a été fortement perturbée. Les commerçants, exaspérés par la surtaxe imposée par la rébellion du M23, ont manifesté leur mécontentement, entravant ainsi les échanges économiques vitaux pour la ville.

Bien que les autorités de l'Alliance des forces du Congo (AFC) et du M23 tentent de rassurer en affirmant que Goma est sécurisée, le rapport des jeunes réfute catégoriquement cette assertion. Ils mettent en évidence une insécurité généralisée, marquée par une recrudescence des assassinats ciblés et des actes d'intimidation.

L'initiative de ces conseils communaux de la jeunesse vise à documenter et à dénoncer les violations des droits humains que subissent quotidiennement les habitants.

Alphonse Muderwa


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#RDC 🇨🇩 : le #M23 scelle les puits miniers de Lomera, des dizaines de creuseurs toujours coincés sous terre

C’est une décision qui choque et indigne. Ce mercredi matin, les rebelles du #M23, qui contrôlent le carré minier de Lomera en groupement de Luhihi territoire de Kabare au Sud-Kivu dans l’est de la République Démocratique du Congo, ont ordonné la fermeture des puits d’or effondrés dimanche dernier, malgré la présence confirmée de dizaines de creuseurs encore coincés sous terre.

"Ils ont convoqué une réunion ce matin, ils ont décidé de sceller tous les puits qui se sont effondrés. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas les moyens de fouiller et de récupérer tous les corps coincés depuis dimanche dernier", témoigne, bouleversé, un responsable de la mine locale.

"Certains creuseurs ont décidé de rentrer chez eux. Pour le M23, les vies humaines pèsent moins que les minerais." S'indigne Augustin K.


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Sud-Kivu : des combattants du de l’AFC/M23 accusés d’avoir abattu 5 civils à Karambi.

Parmi les victimes :

Balume Mulingwa, tué vendredi, soupçonné d’être affilié aux Wazalendo,
Mibambwe Mukenje, Pétro Bashwira, Bunani Rukozo et Jean Claude Cinamula, exécutés le lendemain. Deux d’entre eux étaient enseignants revenant d’un centre d’examen à l’EP Chanya.

Ces meurtres s’inscrivent dans un contexte de tensions prolongées entre ces rebelles et Wazalendo, notamment autour de Chirunga, provoquant des déplacements massifs vers Bukavu et d’autres zones jugées plus sûres.

Les organisations de défense des droits humains dénoncent ces exécutions sommaires et appellent à une implication urgente des autorités judiciaires et sécuritaires pour que justice soit rendue.
Malgré les assurances données par l’administrateur du territoire de Kabare lors d’un conseil de sécurité, la population reste méfiante face à l’insécurité persistante.

La situation à Karambi, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), illustre une nouvelle escalade de violences dans l’Est de la RDC. Selon des sources locales.


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Le commandement rwandais du #M23 : les dessous d’une agression d’État déguisée contre la RDC.

Le dernier rapport explosif du Groupe d’experts de l’ONU confirme ce que Kinshasa dénonce depuis des mois : le Rwanda mène une guerre secrète en RDC. Sous couvert de soutien aux rebelles du M23, Kigali aurait déployé des milliers de soldats, violant les frontières congolaises et les embargos internationaux. Preuves matérielles à l’appui, cette enquête plonge dans les rouages d’une ingérence militaire qui redessine les équilibres régionaux.

Un rapport confidentiel des Nations unies jette une lumière crue sur l’implication directe – mais officiellement niée – du Rwanda dans la guerre qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Depuis plus d’un an, les autorités congolaises accusent Kigali de soutenir la rébellion du M23 dans le Kivu. Désormais, des preuves matérielles – photos, vidéos, images de drones et témoignages – rassemblées par un groupe d’experts de l’ONU confirment la présence active de militaires rwandais sur le sol congolais, menant une véritable guerre clandestine au Kivu. Ces révélations accablantes détaillent comment l’armée rwandaise (Rwanda Defence Force, RDF) a opéré sous couverture pour appuyer la rébellion, en violation flagrante d’embargos internationaux et au mépris de la souveraineté de la RDC.
Des preuves accablantes d’une intervention rwandaise secrète.

Le rapport onusien – obtenu par l’AFP et Reuters avant sa publication – dresse un constat sans appel : le Rwanda a exercé un commandement effectif sur la rébellion du M23 durant son offensive, et a multiplié les incursions armées de grande ampleur en territoire congolais. Les experts de l’ONU affirment avoir réuni des preuves irréfutables de cette ingérence militaire : des clichés photographiques, des vidéos et des enregistrements de drones, corroborés par des renseignements et des témoignages locaux, démontrent la présence renforcée de soldats rwandais en RDC.

Ces éléments montrent des troupes RDF positionnées sur la ligne de front, engageant le combat aux côtés des rebelles, et manipulant des armes sophistiquées sur le théâtre congolais. Fait encore plus troublant, Kigali aurait planifié à l’avance les victoires du M23 : une semaine avant l’attaque contre Goma, des officiels rwandais informaient confidentiellement les experts onusiens que le président Paul Kagame avait décidé d’ordonner la prise imminente des villes stratégiques de Goma et Bukavu. Ces deux capitales provinciales du Kivu ont effectivement été conquises en janvier et février 2025 lors d’une offensive-éclair du M23, confirmant a posteriori la mainmise du Rwanda sur les opérations rebelles.

Le régime de Kigali continue de démentir farouchement toute intervention directe. Officiellement, le Rwanda nie fournir la moindre assistance militaire au M23 et justifie ses déploiements frontaliers par la menace des FDLR – une milice hutue basée dans l’est congolais et issue des auteurs du génocide de 1994. « Les allégations des experts déforment délibérément les préoccupations sécuritaires légitimes du Rwanda face aux rebelles du FDLR », a réagi la porte-parole du gouvernement rwandais Yolande Makolo, qualifiant la posture militaire de Kigali de défensive. Néanmoins, les conclusions de l’ONU estiment au contraire que l’objectif principal de Kigali n’était pas la neutralisation des FDLR, mais la conquête de nouveaux territoires en RDC. En RDC, ces révélations n’ont fait que confirmer les accusations portées de longue date par Kinshasa, qui voit l’agression rwandaise comme une cause majeure de l’embrasement du Kivu.
L’engagement clandestin de milliers de soldats rwandais aux côtés du M23.

D’après le rapport onusien, l’armée rwandaise a secrètement engagé des troupes régulières en grand nombre pour soutenir l’offensive rebelle. Dès 2024, les observateurs estimaient qu’au moins 3 000 à 4 000 soldats rwandais opéraient sur le sol congolais aux côtés du M23. Ce chiffre a encore grimpé avec l’intensification du conflit : Kigali aurait déployé jusqu’à 6 000 militaires en RDC au début de 2025, selon une estimation prudente des experts. Ces unités, comprenant de nombreux éléments des forces spéciales, ont discrètement franchi la frontière et participé directement aux combats les plus décisifs. « Les opérations du RDF ont été critiques dans la conquête et l’occupation de nouveaux territoires et centres urbains », souligne le rapport. En effet, les victoires-éclair du M23 – notamment la chute de Goma (Nord-Kivu) puis de Bukavu (Sud-Kivu) – n’ont pu être accomplies qu’avec ce renfort massif de troupes rwandaises, qui a pris de court l’armée congolaise et les casques bleus de la MONUSCO.

Sur le terrain, la fusion entre les rebelles et l’armée rwandaise est telle que Kigali dicte en sous-main la stratégie de la rébellion. Les experts décrivent une chaîne de commandement intégrée : ce serait le haut commandement rwandais qui prend les décisions stratégiques, indiquant au M23 quand lancer ou au contraire interrompre une offensive. Par exemple, lorsque les insurgés du M23 se sont aventurés en mars jusqu’à Walikale – zone minière clé à plus de 400 km à l’ouest de Goma – ils se sont soudainement retirés sur ordre direct de Kigali, démontrant la subordination hiérarchique des chefs rebelles à l’égard du Rwanda.

De même, le rapport révèle que des camps d’entraînement secrets ont été mis à disposition du M23 sur le sol rwandais : des centres militaires à Gabiro, Nasho et Gako au Rwanda auraient servi à former de nouvelles recrues du mouvement, et Kigali a accueilli sur son territoire des cadres d’une coalition rebelle élargie incluant le M23 (surnommée « AFC/M23 »). Autant d’éléments qui illustrent l’ampleur de la guerre de l’ombre menée par le Rwanda en RDC, sous couvert de démentis officiels.
Drones armés, brouilleurs et armement de pointe fournis par Kigali.

L’intervention clandestine rwandaise ne se limite pas aux hommes : elle s’est également traduite par la fourniture au M23 d’un arsenal militaire sophistiqué, qui a fait basculer l’équilibre des forces sur le terrain. Le rapport de l’ONU détaille en effet la présence de systèmes de guerre technologiques avancés opérés par des unités rwandaises, conférant aux rebelles un avantage tactique décisif. Parmi le matériel déployé en secret par le RDF figurent notamment :

des systèmes d’artillerie antiaérienne de courte portée,
des drones d’attaque armés de charges explosives,
des bombes de mortier guidées de gros calibre (une première dans ce conflit),
des lance-roquettes, mono-tubes et multi-tubes, pour l’appui-feu,
des équipements de vision nocturne pour unités snipers, ainsi que des missiles antichars.

Cette panoplie moderne a permis de surclasser l’armée congolaise, mal équipée, et même de neutraliser les moyens aériens de la MONUSCO. Kigali aurait notamment déployé des brouilleurs électroniques et des missiles sol-air capables de rendre inopérants les drones de surveillance de l’ONU et les avions congolais. Ce soutien militaire clandestin viole l’embargo sur les armes imposé aux groupes armés en RDC : les experts de l’ONU accusent le Rwanda de violations flagrantes et systématiques de ces sanctions internationales. Selon le rapport, un incident grave illustre cette escalade technologique : en janvier, un transport blindé de la paix de l’ONU a été frappé par un missile sophistiqué – vraisemblablement tiré depuis une position rwandaise – tuant un casque bleu et en blessant plusieurs autres. En dotant secrètement le M23 de moyens de guerre de haute technologie, le Rwanda a contourné toutes les interdictions et aggravé la dangerosité du conflit sur le sol congolais.
Conquête de territoires stratégiques et pillage des richesses minières.

L’engagement militaire clandestin du Rwanda a eu pour résultat de faire basculer de vastes territoires de l’est congolais sous contrôle rebelle, avec des implications économiques majeures. Grâce à l’appui de Kigali, le M23 s’est emparé début 2025 de plusieurs zones stratégiques du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dont les carrefours frontaliers de Goma et Bukavu. Cette avancée a non seulement infligé un revers cuisant à Kinshasa, mais elle a surtout placé de précieux gisements miniers à portée de Kigali.

Désormais, d’immenses gisements de coltan, d’or et d’autres ressources se trouvent dans les zones occupées par le M23, par exemple à Rubaya (Masisi) qui recèle l’une des plus grandes réserves mondiales de coltan. Le rapport onusien souligne que Kigali tire profit de ces conquêtes : en exerçant son influence sur le M23, le Rwanda accède à des régions riches et fertiles du Congo, consolidant son poids politique et économique dans la région. Des convois illégaux transportent la nuit les cargaisons minières à travers la frontière pour alimenter les comptoirs rwandais, échappant aux douanes congolaises. Une société rwandaise est même mise en cause dans le rapport pour avoir acheté du coltan de contrebande provenant des zones tenues par les rebelles. Kinshasa dénonce ouvertement ce pillage organisé de ses ressources : les autorités congolaises accusent le Rwanda d’entretenir la guerre du Kivu avant tout pour s’approprier les richesses minières du Congo voisin. En finançant le M23 et en récoltant les fruits du commerce de contrebande, Kigali bénéficierait d’un accès inédit aux minerais congolais tout en affaiblissant davantage son grand voisin.

Officiellement, le Rwanda continue de nier toute ingérence militaire en RDC au-delà des “mesures de défense” prétendument nécessaires contre les rebelles hutus du FDLR. Cependant, la masse de preuves réunies par l’ONU et la réalité des conquêtes du M23 rendent ces démentis peu crédibles aux yeux de nombreux observateurs. Le gouvernement congolais, soutenu par l’ONU, les États-Unis et plusieurs puissances occidentales, met fermement en cause Kigali pour son rôle dans la résurgence du conflit.

Cette situation explosive a déjà provoqué une crise diplomatique majeure dans la région des Grands Lacs. Les relations entre Kinshasa et Kigali sont au plus bas : le président congolais Félix Tshisekedi qualifie le M23 de simple « marionnette » du Rwanda, tandis que Paul Kagame rejette tout dialogue direct avec Kinshasa tant que ses préoccupations sécuritaires ne seront pas reconnues.

Un accord de paix a été signé à Washington entre la RDC et le Rwanda début juillet 2025, chaque partie s’engageant à retirer son soutien aux groupes armés. Kigali a promis de “neutraliser” les FDLR pour justifier un éventuel repli de ses troupes, tandis que Kinshasa a obtenu des garanties de sanctions en cas de manquement. Parallèlement, des partenaires comme la Belgique ont publiquement exhorté le Rwanda à retirer sans délai ses soldats du Congo suite aux révélations de l’ONU.

Malgré ces efforts diplomatiques, la confiance est rompue entre les deux pays, et la situation sur le terrain reste tendue. L’intervention clandestine du Rwanda au Kivu – toujours démentie mais désormais mise au jour – a non seulement aggravé la tragédie humanitaire (des milliers de civils tués et des centaines de milliers de déplacés), mais elle menace aussi de bouleverser durablement l’équilibre régional. Tant que Kigali poursuivra sous couvert sa guerre en territoire congolais, le risque d’un embrasement général restera élevé, faisant craindre que le Kivu ne devienne à nouveau l’épicentre d’un conflit régional aux conséquences incalculables.


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🔥ALERTE , LE VÉRITABLE VISAGE ET LA VÉRITABLE IDENTITÉ DU TUEUR DE #BUKAVU : JOSUÉ KING SAFARI.

➡️Nom complet : Josué King SAFARI
➡️Fils de : Pasteur SAFARI Mukombe
➡️ Ancien étudiant : Université HOPE, promotion 2011, filière Informatique de gestion
➡️ Position actuelle : Chef d’avenue Buholo 5 à Bukavu, nommé par les terroristes du M23/RDF

En plus il dit que "Hé bwana ANGUSHA ULE, MWENDE Kama umu supporter BIENYE tuna ONAKA MWENDE " 😭😭💔💔🇨🇩🇨🇩
Càd : Tuer le.
Allez-y si vous ne supportez pas ce que nous voyons.


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