Nord-Kivu : l’armée dénonce le massacre d’au moins 39 civils par le #M23 à #Rutshuru.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué rendu public ce mardi 14 octobre, le massacre d’au moins 39 civils attribué aux rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Selon l’armée, ces tueries ont eu lieu entre le 6 et le 12 octobre 2025, dans la chefferie de Bwito, précisément dans les villages de Kirumba et Kagando. Certaines victimes ont été abattues dans leurs maisons, d’autres ligotées avant d’être exécutées en plein air.

Les FARDC rapportent également que plusieurs habitations ont été incendiées et des biens pillés dans les villages de Rusinga, Buuma et Mwingya, situés dans le groupement de Kihindo. Les victimes auraient été ciblées pour leur prétendue appartenance aux familles Wazalendo, selon la même source.

« Ces actes de crimes contre l’humanité ne resteront pas éternellement impunis », prévient l’armée congolaise, qui dit réaffirmer sa détermination à protéger les populations civiles et à poursuivre les auteurs de ces atrocités.


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Nord-Kivu : 7 députés nationaux dépêchés après les massacres de Ntoyo et Mbau.

L’Assemblée nationale a dépêché une mission parlementaire composée de 7 députés nationaux dans la province du Nord-Kivu, en réponse aux récents massacres survenus à Ntoyo (Lubero) et Mbau (Beni).

Selon l’ordre de mission collectif n°216/CAB/P/AN/2025, signé par le président de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, cette délégation a pour objectif d’apporter l’assistance de l’Assemblée nationale aux populations victimes des tueries dans ces deux territoires.

Les députés concernés sont :

1. Katembo Kambere Thaddée


2. Maombi Katsongo Sosthène


3. Kavira Katasohire Jeannine


4. Kambale Muhasa Alexandre


5. Kombi Pendani Bosco


6. Mwaka Bwenge Arsène


7. Mbusa Machozi Joseph

La mission est prévue pour une durée de 15 jours, allant du 17 septembre au 1er octobre 2025, avec un déplacement en avion et véhicule. Les frais sont pris en charge par l’Assemblée nationale.

Ces massacres, attribués aux #ADF, ont coûté la vie à au moins 89 civils à Ntoyo et à plusieurs dizaines d’autres à Mbau, selon des sources locales.


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Beni : plus de 10 corps sans vie découverts à Batangi-Mbau, les ADF pointés du doigt


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#RDC : au moins 25 civils tués par les rebelles de l'AFC/M23 lors des bombardements dans la forêt de Chanjikiro (Walikale).

la mort d’au moins 25 personnes, toutes des civiles, dans les bombardements menés par les rebelles de l’AFC/M23 vendredi 19 septembre dans la forêt de Chanjikiro (groupement Kisimba), dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Il s’agit d’un bilan provisoire car les fouilles continuent dans la forêt.

Les victimes sont des habitants de Chanjikiro, dans la localité Banamulema qui vivent dans la brousse depuis l'incendie de leur village en juin dernier par les rebelles de l'AFC/M23.

Cette information est confirmée par des sources militaires à Pinga sans donner plus de détails.

Selon Lavie Changwi, secrétaire administratif du groupement Kisimba, les survivants de ce carnage ont procédé à l'enterrement de leurs proches ce samedi. Lavie Changwi appelle les autorités militaires à libérer les zones occupées par les rebelles dans son groupement afin de protéger la population civile.


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#RDC 🇨🇩: les rebelles du #M23 lancent l’opération de vente des documents parcellaires dans la ville de #Goma.

Selon ce que explique cet agent, il faut débourser 815$+50 pour avoir un certificat parcellaire et 415+50 pour un contrat emphytéotique.

reporteur: Daniel Michombero.


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Guerre du #M23/AFC à Goma : des petits commerçants en détresse suite à la dégradation de la situation économique (Reportage).


Depuis la prise de la ville de Goma par la rébellion du M23/AFC soutenue par le Rwanda, la situation économique ne cesse de se dégrader dans cette entité congolaise. Les petits commerçants disent en payer le prix et expriment leur désarroi face à cette guerre d'agression.
Impact de la guerre sur les activités économiques

Pour des vendeurs, la guerre n'est pas qu'une menace. Elle se manifeste dans chaque transaction non réalisée, dans chaque étalage moins garni.

« C'est un véritable calvaire. Avant, on arrivait à vendre nos produits et à faire un petit profit. Aujourd'hui, les gens n'ont plus d'argent, ils n'achètent que le strict minimum », confie à 7SUR7.CD, Marie, qui vend des légumes sur un marché de fortune.

Des habitants qui réduisent leur train de vie

De nombreux habitants, confrontés à l'incertitude et à la baisse de leurs propres revenus, ont réduit leurs dépenses. Leurs achats se limitent aux denrées de première nécessité, laissant de côté les produits non essentiels qui font vivre une grande partie des commerçants. Les restaurants, les boutiques de vêtements et les vendeurs d'artisanat sont parmi les plus touchés.

« La vente a sensiblement baissé. Les gens préfèrent garder leur argent. Ils ont peur de ce qui peut se passer demain. Qui va acheter une chemise quand on ne sait pas si on pourra manger le lendemain ? », s'interroge Jean-Pierre, propriétaire d'un petit magasin, interrogé dimanche 14 septembre par 7SUR7.CD.

Baisse des revenus des opérateurs économiques

Les revenus des commerçants diminuent, ce qui réduit leur capacité à s'approvisionner, entraînant une diminution de la qualité et de la diversité de leurs produits. Face à la baisse de la demande, les prix peuvent parfois baisser, mais cela ne suffit pas à relancer la consommation.

« Oui, les prix de certains produits ont baissé. Mais malheureusement, malgré cette baisse, il manque des moyens financiers pour s'en procurer pour la conjoncture actuelle », explique un parent contacté dimanche par 7SUR7.CD en plein centre-ville de Goma.

Pour beaucoup, c'est une lutte quotidienne pour survivre, jonglant entre les dettes et le besoin de nourrir leur famille. En dépit de ces difficultés, une certaine résilience se dégage. Des commerçants s'organisent en petits groupes pour partager les informations, se soutenir moralement, et tenter de trouver des solutions face à la crise.

Alphonse Muderwa


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Est de la #RDC : le Gouvernement alerte sur les violations répétées des accords de paix par les groupes armés. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, a dressé un état des lieux préoccupant de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, lors du dernier Conseil des ministres.

En Ituri, les FARDC continuent d’exercer une pression soutenue sur les éléments infiltrés de la Convention pour la Révolution Populaire de Thomas Lubanga dans le territoire de Djugu, contraignant certains supplétifs du groupe Zaïre à se rendre. Les forces coalisées FARDC-UPDF poursuivent également leur traque des terroristes ADF/MTM, responsables de récents massacres dans les territoires d’Irumu et de Mambasa.


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Deux jeunes frères abattus à bout portant par des hommes armés à #Goma. Selon des sources locales, ils revenaient du travail à bord de leur véhicule quand quatre hommes armés sur deux motos ont surgi et ouvert le feu.


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#Goma : 2 morts et des blessés dans une fusillade à Kyeshero. Selon des sources sur place, la fusillade est intervenue dans les parages du terrain SOTRAKI où des bandits armés, à bord d'une moto, ont braqué une boutique et ont fait usage de tirs de sommation pour se frayer le chemin.

Les mêmes sources rapportent que lors de la fusillade, deux personnes ont perdu la vie sur place alors que les deux autres blessées grièvement ont été conduites dans une structure sanitaire de la place pour les premiers soins.

Dans un bulletin hebdomadaire sur les cas d'insécurité répertoriés à Goma au Nord-Kivu, les conseils communaux des jeunes de Goma et Karisimbi ont alerté sur une hausse remarquable des cas de tueries, cambriolages, braquages et kidnappings dans la ville actuellement contrôlée par le #M23/AFC.


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#ALAUNE #SÉCURITÉ | Assassinat de Wilondja Fiston : #Kinshasa condamne fermement les exactions de l’AFC/#M23 contre la liberté de la presse.

Dans un communiqué publié ce mercredi 6 août 2025, le gouvernement de la République Démocratique du #Congo, par le biais du ministère de la Communication et Médias, a condamné avec la plus grande fermeté l’assassinat du journaliste Wilondja Mazambi Fiston. Selon Kinshasa, ce meurtre s’inscrit dans une série de violations graves visant à museler la presse dans les zones occupées par les rebelles de l’AFC-M23.

«Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a appris, avec consternation, le meurtre dans des conditions effroyables de Monsieur Wilondja Mazambi Fiston, journaliste au service de la Centrale de Monitoring des Médias de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), survenu à Bukavu, une zone du territoire national sous occupation », peut-on lire dans le communiqué officiel.

Le gouvernement dénonce une situation alarmante marquée par des menaces, des enlèvements, des assassinats ciblés de journalistes et l’interdiction systématique faite aux structures professionnelles d’exercer librement.

Il présente ses condoléances à la famille du journaliste et rappelle que tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont rigoureusement documentés. Le gouvernement assure que les auteurs de ce crime seront identifiés, poursuivis en justice et punis conformément à la loi.

Dans cette perspective, Kinshasa réaffirme sa volonté de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et de garantir, partout, la sécurité des journalistes ainsi que le plein exercice de la liberté de la presse.

Parallèlement à la réaction du gouvernement, l’organisation Journaliste en danger (JED) a exprimé sa vive indignation et a exhorté les responsables politiques et militaires de l’AFC/M23 à faire toute la lumière sur les circonstances de cet assassinat, qui ne semble pas relever d’un simple cas d’insécurité mais bien d’une exécution ciblée dans une zone en conflit.

Selon les témoignages recueillis, Wilondja Mazambi Fiston, un jeune journaliste d’une trentaine d’années, a été enlevé puis atrocement torturé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 août à Bukavu, par un individu identifié comme membre du mouvement AFC-M23. Il travaillait au sein de la Centrale de Monitoring des Médias, un programme de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) chargé du suivi de l’éthique et de la déontologie dans les médias.


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