#RDC : la peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila. L’auditeur général des Forces armées, le général Lucien René Likulia, a requis ce vendredi 22 août devant la Haute Cour militaire la peine de mort contre l’ancien président Joseph Kabila, poursuivi par contumace. L’ex-chef de l’État, absent des audiences, est accusé de crimes d’une extrême gravité, allant des crimes de guerre aux crimes contre l’humanité.

Les charges retenues contre lui sont nombreuses : trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, occupation forcée de Goma, apologie du terrorisme, complot, ainsi que des crimes de viol, torture, homicides intentionnels et déportation. La République démocratique du Congo, aux côtés des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, s’est constituée partie civile et réclame 24 milliards de dollars de réparations pour les préjudices causés par ces faits présumés, qui ont marqué des décennies de souffrances et d’instabilité dans l’est du pays.

Ce procès intervient dans un contexte particulier. Le moratoire sur la peine de mort, instauré en 2003 sous la présidence de Kabila, a été levé en mars 2024, ouvrant la voie à la reprise des exécutions capitales. Déjà, en août 2024, la justice militaire avait condamné à mort 26 dirigeants du M23 et de l’AFC, illustrant la volonté des autorités de sévir face aux crimes de guerre et aux atteintes contre la République. De plus, le 22 mai 2025, le Sénat congolais avait levé l’immunité à vie de Joseph Kabila, permettant ainsi l’ouverture de poursuites judiciaires.

Les réactions politiques sont vives. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation fondée par Kabila, dénonce une « mise en scène » et accuse le pouvoir en place de transformer ce procès en instrument d’élimination politique. Ses partisans évoquent une persécution visant à écarter un rival encore influent de la scène politique.


View 107 times

#politique | #RDC : Jacquemain Shabani convoque le SG d’Ensemble pour la République.

Le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango, a adressé une convocation à Dieudonné Bolengetenge Balea, Secrétaire général du parti Ensemble pour la République, pour une réunion stratégique prévue le lundi 18 août 2025 à 17h00, au cabinet de travail du Vice-Premier ministre.

Cette invitation a été communiquée aux plus hautes autorités, dont le président de la République et la Première ministre, soulignant l’importance de cet échange.

Cette convocation intervient après le congrès du parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, qui s’est tenu à Bruxelles les 12 et 13 août 2025. Ce conclave a permis au parti de dresser un bilan de ses dix années d’existence et de définir sa stratégie pour les élections de 2028.

Moïse Katumbi a réaffirmé sa volonté de renforcer l’unité nationale et a tendu la main à l’opposition non armée pour bâtir un front commun face aux défis du pays.

La rencontre entre Jacquemain Shabani et Dieudonné Bolengetenge pourrait refléter une volonté du gouvernement de maintenir un dialogue avec les forces de l’opposition, dans un contexte politique marqué par la structuration renforcée du parti Ensemble pour la République et sa projection vers les échéances électorales à venir.


View 111 times

Sud-Kivu : L’armée dénonce les massacres et le recrutement forcé par la coalition RDF/M23-#AFC.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) condamnent fermement les exactions attribuées à la coalition RDF/M23-AFC, accusée de massacres de civils et de recrutements forcés, y compris de mineurs, dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (#RDC).

Selon un communiqué daté du jeudi 8 août, l’armée loyaliste accuse la coalition RDF/M23-AFC d’avoir perpétré plusieurs attaques meurtrières dans les zones sous son emprise. La liste des abus ne fait que accroître : le 4 août dernier, plus de 80 personnes ont été abattues dans le village de Nyabarongo, chefferie de Buhavu, territoire de Kalehe. Les FARDC qualifient cet acte de « massacre lâche et délibéré » contre des civils sans défense.

Quelques jours plus tôt, le 24 juillet, six civils, dont deux mineurs, ont été exécutés à Lumbishi, dans la même chefferie, après avoir refusé de transporter des armes et munitions pour le compte de cette coalition armée.

Outre ces violences meurtrières, les FARDC accusent le M23/AFC de recruter de force des jeunes, y compris des enfants, pour grossir les rangs de leur mouvement armé. « Le recrutement forcé de mineurs constitue un crime imprescriptible », rappelle le communiqué militaire, appelant la communauté nationale et internationale à condamner et sanctionner ces actes.

Par ailleurs, le Gouvernement congolais a exprimé, dans un communiqué officiel publié mercredi 7 août, sa plus vive condamnation du massacre de plus de 300 civils congolais attribué au M23, survenu au mois de juillet dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu.

Ces crimes de masse ont été commis en pleine période de cessez-le-feu, pourtant consacrée par la Déclaration de principes de Doha du 19 juillet 2025, signée entre Kinshasa et le M23/AFC, ainsi que par l’Accord de paix de Washington conclu le 27 juin entre la RDC et le Rwanda.


View 120 times

La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont affiché leur volonté de bâtir une paix durable et une prospérité partagée à travers un Énoncé des Principes du Cadre d’Intégration Économique Régionale (CIER), publié sur le site officiel du Département d’État américain (U.S. State Department, 01 août 2025).

Selon ce document diplomatique, les deux pays s’engagent à lutter conjointement contre les activités illicites, notamment celles liées à l’exploitation et au commerce des ressources naturelles, qui alimentent l’instabilité dans la région des Grands Lacs (state.gov, 2025). Ils affirment leur détermination à éliminer progressivement ces pratiques et à poser les bases d’un développement économique durable.

Le CIER repose sur la reconnaissance du rôle clé de l’énergie et des infrastructures pour soutenir l’industrialisation, particulièrement dans le secteur minier. Les deux gouvernements considèrent ces secteurs comme des leviers essentiels pour améliorer les conditions de vie des populations locales (source : U.S. State Department, 01/08/2025).

Toujours selon l’Énoncé, chaque pays revendique un contrôle souverain sur ses ressources naturelles et insiste sur le fait que les bénéfices de l’exploitation doivent revenir aux communautés locales, en cohérence avec les cadres juridiques nationaux. Les signataires prônent ainsi une approche axée sur la transformation locale des minerais pour maximiser la valeur ajoutée (state.gov, 2025).

Pour renforcer la transparence dans la chaîne d’approvisionnement, les deux parties entendent collaborer avec les parties prenantes afin de lever les obstacles techniques, réputationnels et commerciaux qui freinent les exportations directes et légales des minerais comme l’étain, le tantale, le tungstène, le niobium et l’or (source officielle : U.S. State Department, communiqué du 1er août 2025). L’objectif est de créer un environnement favorable à l’investissement et d’attirer les grandes compagnies minières mondiales dans la région.

En reconnaissant les complémentarités industrielles entre les deux pays, la RDC et le Rwanda affirment leur volonté de développer des plateformes régionales de transformation minière et de logistique. Cela inclut la formalisation de l’exploitation artisanale et la lutte renforcée contre le commerce illicite et la corruption (Énoncé des Principes du CIER, publié sur http://www.state.gov, août 2025).

Les signataires expriment également leur ambition de promouvoir la coopération économique dans d’autres secteurs, comme les infrastructures transfrontalières, le tourisme intégré, les zones industrielles communes et les marchés transfrontaliers. Le CIER est décrit comme une plateforme dynamique, conçue pour évoluer et intégrer de nouveaux domaines au fil du temps (Département d’État américain, 2025).

Enfin, les deux États entendent élargir le champ de la coopération à des secteurs tels que l’agroalimentaire, l’eau et l’assainissement, la santé publique, l’éducation, le sport et le divertissement, dans le but de renforcer l’interdépendance économique et d’ancrer durablement la stabilité dans la région des Grands Lacs.


View 127 times

#Guerre_du_M23_dans_le_Kivu :Enquête choc sur le #Rwanda : #globalwitness révèle que les minerais pillés en #RDC par le #Rwanda sont vendus en #Europarl_FR via le #Luxembourg.

La société luxembourgeoise #Traxys est au cœur d’un scandale lié au pillage de la mine de #Rubaya, en #RDCongo. En 2024, elle a importé 280 tonnes de #coltan, devenant l'alliée exclusive de l’exportateur #rwandais African Panther, impliqué dans un blanchiment massif.

Sous le régime de #kigali, les exportations de coltan du Rwanda ont explosé, atteignant en un an le total des quatre années précédentes, alors que la milice #M23_ARC finance ses atrocités grâce à ce minerai. La mine de Rubaya, contrôlée par cette milice, représente 15 % du coltan mondial.

L’ @ONU_fr révèle que jusqu'à 120 tonnes de coltan sont transférées chaque mois vers le Rwanda, contaminant toute la chaîne d’approvisionnement. Traxys, prétendant respecter des normes de diligence, se cache derrière des pratiques frauduleuses.

L’UE, en scellant un partenariat avec #kigali, illustre sa complicité dans cette situation. Elle a même alloué 900 millions d’euros à un régime qui pille et déstabilise la région.

Les sanctions contre le Rwanda demeurent insuffisantes, tandis que l’UE continue de ternir son honneur avec ses « valeurs ».


View 243 times