Assemblée nationale : le Bureau attend les orientations du chef de l’État pour les élections aux postes vacants.

Il réagissait à l’interpellation d’un député national sur l’inscription à l’ordre du jour des élections à ces postes vacants.

«  Nous vous avions signifié que le commandant suprême, l’arbitre des crises institutionnelles, a été saisi de l’information concernant ce qui est arrivé à notre chambre… Nous attendons donc ses orientations », a-t-il rappelé.

Cette annonce survient au moment où l’Assemblée nationale est secouée par la controverse autour de la réhabilitation de trois des cinq membres du Bureau initialement visés par des pétitions.

Les pétitionnaires accusent Tshilumbayi d’avoir entériné le rapport de la commission spéciale recommandant leur maintien, malgré le rejet majoritaire, affirment-ils, de ce document par la plénière.


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Accord de paix RDC-Rwanda : début de l’ordre d’opération confirmé à Washington.

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont validé l’ordre d’opération proposé par le Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.

L’information est contenue dans un communiqué publié ce vendredi 3 octobre à Washington,aux USA ,à l’issue de la troisième réunion du Comité conjoint de surveillance de l’Accord de paix signé le 27 juin 2025.

Cette troisième réunion du Comité conjoint de surveillance s’est tenue le 1ᵉʳ octobre dernier à Washington, DC.

« Le Comité a reconnu les défis liés à la mise en œuvre de l'Accord de paix et a discuté des actions concrètes pour sa mise en œuvre, notamment celles liées à la neutralisation du groupe armé FDLR et de ses groupes associés et à l'avancement du désengagement des forces/levée des mesures défensives par le Rwanda. La RDC et le Rwanda ont finalisé l'ordre d'opération soumis par le Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité et ont confirmé le 1er octobre comme date de début de l'ordre », lit-on dans ce communiqué.

Les deux pays se sont engagés à faciliter au Comité international de la Croix-Rouge l’accès à tous les détenus.

« Le Comité a reconnu l’importance de l’accès du CICR à tous les détenus, et la RDC et le Rwanda se sont engagés à faciliter cet accès », confirme ce texte.

Sur le volet du dialogue politique, le Qatar a présenté l’état des négociations en cours à Doha entre la RDC et l’AFC/M23.

« Le Comité a salué l’accord sur l’échange de prisonniers et la reprise des discussions au cours de la semaine du 6 octobre », révèle le communiqué conjoint.

Il a rappelé l’importance du processus de Doha pour l’application globale de l’Accord de paix.

À noter, la quatrième réunion du Comité est prévue après celle du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, programmée les 21 et 22 octobre.

Dans ce contexte, l'ordre d'opérationnalisation désigne un plan officiel qui organise concrètement la mise en œuvre des engagements de l’Accord de paix.


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Un nouveau massacre des civils a frappé la localité de Mbau, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), ravivant la douleur et l'indignation face à l'insécurité chronique qui ronge cette partie de la Province.

En réaction à cette tragédie, le député national Carly Nzanzu Kasivita, ancien gouverneur de la province du Nord-Kivu et actuel vice-président de la commission défense et sécurité à l'Assemblée nationale, a appelé à la mobilisation et à l'unité de tous les fils et filles de la province.

Profondément touché par cet énième drame, Carly Nzanzu a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes. Pour lui, la situation actuelle exige une réponse ferme et coordonnée. Il a notamment appuyé l'idée du gouverneur militaire du Nord-Kivu concernant l'opérationnalisation de la réserve armée de la défense connue sous le nom de RAD, un mécanisme qu'il juge essentiel pour mieux organiser la riposte contre les groupes armés.

Cet élu du peuple a souligné l'importance de parler d'une même voix pour vaincre l'ennemi. Il a fermement condamné ceux qui, par leurs actions, semblent faire « le jeu de l'ennemib» et contribuent à la déstabilisation de la population.

Carly Nzanzu a lancé un appel direct à la jeunesse, l'exhortant à s'approprier le processus de sécurisation du territoire et à jouer un rôle actif dans la lutte pour la paix. Pour lui, face à l'horreur, l'unité et la mobilisation citoyenne sont la seule voie possible pour restaurer la quiétude dans le territoire de #Beni.

David Lupemba, à Goma


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L’heure du verdict a sonné, mais, les tensions montent d’un cran entre les partisans et les adversaires du prévenu Mutamba. Pour preuve, le parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a instruit, ce mardi 26 août, à la veille du verdict, la police judiciaire de rechercher et d’arrêter les personnes qui publient, sur les réseaux sociaux, des messages menaçants contre les magistrats ou incitant au trouble public, dans le cadre de l’affaire Constant Mutamba.

Selon ce document signé par le procureur de la République, Isofa Nkanga Edmond, plusieurs individus non identifiés utilisent des plateformes comme Facebook, WhatsApp, TikTok, X (ex-Twitter) et YouTube pour proférer des menaces et des propos jugés offensants à l’encontre d’agents du ministère public.

Tout compte fait, ce mercredi fatidique s’annonce sous haute surveillance à la Haute Cour. Les débats étant désormais clos, Mutamba risque d’écoper de dix ans de travaux forcés, peine requise par le ministère public. De son côté, la défense soutient qu’aucun élément ne justifie une condamnation de son client, connu pour ses réformes judiciaires et ses critiques qui l’ont, depuis plusieurs mois, exposé à l’ire des magistrats.

Au-delà des dix ans de travaux forcés, s’ajoute une décennie de privation d’accès à toute fonction publique après l’exécution de la peine. À cet effet, le ministère public a soutenu que Mutamba s’était permis de « désacraliser » le palais de justice en y organisant des meetings. Selon lui, le virement de près de 20 millions USD avait servi à financer un marché public jugé irrégulier, attribué à une « entreprise de façade ».

La défense rejette ces accusations en bloc. Selon elle, aucun dollar n’a été détourné dans le cadre du controversé marché de construction d’une prison à Kisangani, dans le nord-est de la RDC. Le fait que l’ex-ministre ait transmis l’ordre de paiement à l’Inspection générale des Finances et à d’autres organes de contrôle pour suivre le mouvement des fonds vers le compte de l’entreprise de construction constitue, selon la défense, une preuve de la bonne foi de Constant Mutamba.

Prenant la parole, Constant Mutamba a affirmé que cette procédure judiciaire avait pour seul objectif de l’écarter du gouvernement.

Tout porte à croire que Mutamba n’échappera pas au verdict de la Cour de cassation.


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#ENCONTINU | RDC : Tshisekedi au sommet virtuel conjoint EAC-SADC pour consolider la paix et l’intégration régionale. Le mercredi 13 août 2025, le président Félix-Antoine Tshisekedi a pris part, depuis Kinshasa, à un sommet virtuel conjoint réunissant la Communauté d’Afrique de l’Est (#EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Plusieurs chefs d’État africains y ont participé, notamment ceux du Rwanda, de la Zambie, du Zimbabwe et du Kenya, tandis que l’Ouganda et le Burundi étaient représentés par leurs vice-présidents. L’Angola, Madagascar et la Somalie avaient dépêché leurs ministres des Affaires étrangères.

diplomatiques. Le 8 février 2025, Dar-es-Salaam avait accueilli une première réunion conjointe EAC-SADC axée sur la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC. Le 24 mars 2025, un second sommet virtuel avait permis d’examiner le rapport des ministres sur la sécurité régionale. Ces discussions avaient débouché sur la nomination de cinq anciens chefs d’État comme facilitateurs, ainsi que sur la fusion du Processus de Luanda et du Processus de Nairobi en un seul mécanisme, placé sous l’égide de l’Union africaine.

En parallèle, la SADC avait annoncé en mars 2025 le retrait progressif de sa mission militaire en RDC (SAMIDRC), alors que les combats contre le M23 et d’autres groupes armés se poursuivaient. Sur le plan diplomatique, la RDC et le Rwanda avaient signé à Washington, les 19 et 27 juin 2025, un accord préliminaire de paix prévoyant la cessation des hostilités, le retrait des forces étrangères, la neutralisation des FDLR et le retour des réfugiés.


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#ALAUNE | #RDC : Après Suminwa II, Tshisekedi convoque une nouvelle réunion stratégique de l’Union Sacrée.

Cette rencontre intervient une semaine après celle du 2 août, au cours de laquelle le Chef de l’État avait fixé les grandes lignes de la recomposition de l’exécutif. La Première ministre Judith Tuluka Suminwa avait alors été reconduite, avec mandat de diriger un gouvernement resserré à 53 membres au maximum, intégrant des figures de l’opposition républicaine et de la société civile — un choix présenté comme une rupture avec les gouvernements pléthoriques du passé, visant plus d’efficacité et de cohésion.

Cap sur la souveraineté économique

La réunion du 2 août avait également réaffirmé une position ferme sur la gestion des ressources stratégiques du pays. Face aux convoitises internationales sur le cuivre, le cobalt, le lithium ou le pétrole, l’USN a insisté sur le contrôle souverain, plein et entier, que la RDC doit exercer sur leur exploitation, leur transformation locale et leur exportation.
Cette orientation s’inscrit dans la continuité des récents accords économiques conclus par Kinshasa, qui visent à renforcer la valeur ajoutée locale et à protéger les intérêts nationaux.

Vers un congrès fondateur

Dans la foulée, Félix Tshisekedi a appelé à l’unité et à la discipline au sein de l’USN, afin de transformer la coalition électorale en une véritable force politique structurée. Un congrès est annoncé dans les prochains mois pour réviser la charte et consolider les structures internes.

La réunion de ce dimanche devrait ainsi prolonger ces discussions stratégiques, renforcer la cohésion au sein de la majorité présidentielle et préparer la mise en œuvre des orientations fixées par le Chef de l’État.

C. Timothée ÉZÉCHIEL


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#SÉCURITÉ | #Bunia : 1 mort et 5 blessés dans une fusillade près d’un commissariat de police.

Quatre personnes ont perdu la vie lors d’une fusillade survenue dans la soirée du mardi 5 août 2025, au cœur de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.

Selon des sources locales, l’incident s’est produit à Vert Epo, un lieu de loisir bien connu des habitants. Des assaillants non identifiés, arrivés à moto, ont brusquement surgi avant d’ouvrir le feu sur leurs victimes. Parmi celles-ci figuraient un agent de l’OCC, une femme et un homme grièvement blessés. La fusillade s’est déroulée à proximité d’un commissariat de la Police nationale congolaise (PNC).

« Les assaillants, habillés en tenue civile, ont ouvert le feu sur ces personnes qui prenaient un verre ensemble. Ce que nous ne comprenons pas, c’est qu’ils ont pu opérer librement, alors qu’ils étaient tout près d’un poste de police, sans être inquiétés », a déploré un témoin.

La société civile locale condamne fermement cette nouvelle flambée de violence et appelle les autorités à renforcer les dispositifs sécuritaires à Bunia. Il s’agit, en effet, de la deuxième fusillade visant un lieu de détente en l’espace de quelques jours.


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Mort de Blanche Kandolo : sa #famille paternelle remet en cause la version de Marcelo Tunasi.

Dans un communiqué publié ce 4 août 2025, la famille Kandolo évoque de « sérieux doutes » quant aux circonstances de la mort de Blanche. Elle dénonce le rapatriement expéditif du corps et affirme avoir été tenue à l’écart.

« Le rapatriement expéditif du corps, combiné au refus catégorique de nous permettre de l’examiner, nous pousse à penser qu’il y a eu une volonté manifeste de dissimuler la vérité », écrit-elle.

La nouvelle du décès, selon la même source, leur a été apprise « sur le net comme le reste du monde ». Les proches dénoncent également l'organisation rapide des obsèques, estimant qu’elles ont été conduites « à la va-vite », sans clarification préalable des causes réelles du décès.
Marcello au cœur des critiques

Sans le nommer directement dans le document, la famille Kandolo remet en cause la version livrée par Marcello Tunasi, qu’elle juge « contradictoire et mensongère... Elle ne correspond pas à ses premiers propos lors des rares échanges pendant le deuil », insiste le communiqué.

La famille fustige également ses dernières déclarations au sujet du patrimoine de la défunte. La famille se réserve désormais le droit « d'entamer des actions de clarification et de saisir les instances compétentes pour que lumière soit faite ».

Une rencontre avec les responsables familiaux est annoncée pour exposer l’ensemble des griefs.


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« Nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous en serons les premiers artisans de justice », a déclaré le Président de la République.

Le Gouvernement Suminwa réaffirme sa détermination à porter la voix des victimes et à obtenir justice.


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2 août 2025 | À Kinshasa, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux côtés de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rendu un vibrant hommage aux millions de victimes du Génocost, marquant la 3ᵉ année de commémoration de ce génocide à motivations économiques, dans un esprit de mémoire, de dignité et de justice.


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