#RDC : Guy Muadiamvita en mission d’évaluation au Centre d’instruction militaire de Kamina.

Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a effectué ce mercredi 15 octobre une visite d’inspection au Centre d’instruction militaire de Kamina, dans le Haut-Lomami. Cette mission s’inscrit dans le cadre de son engagement à suivre de près l’évolution des formations et à renforcer la professionnalisation des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Au cours de cette visite, le VPM Guy Muadiamvita a réaffirmé la vision du Commandant suprême des FARDC, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, axée sur la modernisation et la discipline au sein de l’armée. Il a rappelé que la formation et la rigueur constituent les fondements d’une armée forte, républicaine et respectée, conformément aux Directives ministérielles permanentes (DMP) émises en début d’année.

Le ministre a échangé avec les instructeurs et les recrues en formation, saluant leur engagement et leur sens du devoir. Ces échanges ont permis de mettre en avant la cohésion et l’esprit de corps, essentiels pour relever les défis sécuritaires du pays.

Pour Guy Muadiamvita, une armée bien formée et disciplinée est la clé d’une défense nationale efficace, capable de protéger l’intégrité du territoire et de contribuer à la stabilité régionale.


André Wameso : « Je travaille pour renforcer le franc, veiller à la stabilité financière, lutter contre l’inflation et permettre à notre économie d’être financée efficacement ».

André Wameso l'a fait savoir, le jeudi 09 octobre 2025 , à Kinshasa, lors d’un échange avec la presse.

« Moi, je travaille pour renforcer le franc, pour veiller à la stabilité financière, pour lutter contre l’inflation et permettre à notre économie d’être financée efficacement. Et en tant que conseiller monétaire du gouvernement, pour que le gouvernement arrête d’accepter une deuxième monnaie alors que la Constitution dit que la monnaie nationale, c’est le franc. Mais la Constitution dit que la monnaie nationale, c’est le franc. Mais même en Europe, ils font des transactions en dollars. Mais il n’accepte pas que les prix des biens et des services soient régulés en monnaie étrangère », a-t-il déclaré.

Abordant la question de l'appréciation du franc congolais, le numéro un de la BCC a rappelé les mesures arrêtées pour juguler le taux de change. L'une de ces mesures, a-t-il soutenu, est l'injection sur le marché de change de 50 millions de dollars américains afin de plonger le trop plein de francs congolais.

« La première mesure prise a été l’injection de 50 millions de dollars américains pour éponger le trop plein de francs congolais sur le marché. Cependant, cette mesure n’a pas réussi à faire baisser le dollar sur le marché de change. La deuxième mesure a consisté à demander aux banques commerciales de se mettre en ordre avec leurs réserves obligatoires cristallisées », a révélé André Wameso.

Pour prendre ces mesures, lui et les experts de la première institution financière de la RD Congo avaient constaté la circulation en surliquidité de francs congolais.

« Si nous retirons le tout, nous risquons un choc. On a enlevé du marché 400 millialliards de CDF. Sur le marché, on sait que la correction n’est pas terminée et c’est le marché qui va déterminer le niveau d’équilibre. Nous enlevons tout simplement l’excédent sur le marché », a-t-il dit.

Selon le dernier communiqué du Comité de politique monétaire (CPM), le franc congolais s’est apprécié de 11,6 % sur le marché officiel et de 7,8 % sur le marché parallèle, pour s’établir respectivement à 2548,80 CDF/USD à l’interbancaire et 2 659,28 CDF/USD au parallèle. Cette baisse du taux de change a impacté les prix de certains biens de première nécessité qui ont été revus à la baisse.


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